
À la veille de la clôture de la COP30, plus de 30 pays, dont la France, ont averti la présidence brésilienne qu’ils refuseraient de signer un projet d’accord ne mentionnant pas les énergies fossiles, rapportent plusieurs médias français.
Point de crispation
La sortie du pétrole, du charbon et du gaz, responsables du dérèglement climatique, est au cœur des débats. Ce sujet avait été abordé pour la première fois lors de la COP28, à Dubaï, en 2023. Depuis le début du sommet, le président brésilien Lula plaide pour une "feuille de route" visant à accélérer cette transition énergétique.
La Colombie, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique ont exprimé leur soutien à cette exigence.
Le dernier jour de la COP30, vendredi, sera consacré à la finalisation du texte.
Feuille de route de Bakou à Belém
La présidence brésilienne travaille à produire un document susceptible de recueillir l’accord des près de 200 pays participants.
Pour rappel, la COP30 s’inscrit dans la continuité des engagements climatiques internationaux, visant à traduire en actions concrètes les décisions prises lors des conférences précédentes, notamment le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris.
Elle s’appuie sur des initiatives comme le rapport "Feuille de route de Bakou à Belém" et vise à mobiliser des ressources financières et techniques pour soutenir les pays en développement dans la réduction de leurs émissions et l’adaptation aux effets du changement climatique.











