
Le 9 mai, Olivier Hadzovic, le principal suspect dans le meurtre violent d'Aboubakar Cissé, poignardé à mort dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), a été mis en examen pour "assassinat en raison de la religion". Le caractère terroriste n'a pas été retenu.
Ce drame a suscité une vive émotion en France et au Mali, où le jeune homme de 21 ans a été inhumé en présence de deux ministres.
L'enquête se poursuit pour déterminer les motivations réelles du suspect, qui nie toute haine envers l'islam mais dont le profil intrigue les enquêteurs. En parallèle, les autorités maliennes et françaises restent en contact pour suivre l'évolution de l'affaire, qui a ravivé les tensions communautaires et alimenté les débats sur les violences à caractère religieux en France.