France: Olivier Hadzovic l'assassin d'Aboubakar Cissé mis en examen pour meurtre religieux

La rédaction avec
09:0410/05/2025, Cumartesi
MAJ: 10/05/2025, Cumartesi
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Olivier Hadzovic, un ROM, d'origine bosniaue, principal suspect dans le meurtre violent d'Aboubakar Cissé a été mis en examen pour "assassinat en raison de la religion" sans retenir le caractère terroriste, le 9 mai 2025.
Crédit Photo : X /
Olivier Hadzovic, un ROM, d'origine bosniaue, principal suspect dans le meurtre violent d'Aboubakar Cissé a été mis en examen pour "assassinat en raison de la religion" sans retenir le caractère terroriste, le 9 mai 2025.

Le 9 mai, Olivier Hadzovic, le principal suspect dans le meurtre violent d'Aboubakar Cissé, poignardé à mort dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), a été mis en examen pour "assassinat en raison de la religion". Le caractère terroriste n'a pas été retenu.

Ce drame a suscité une vive émotion en France et au Mali, où le jeune homme de 21 ans a été inhumé en présence de deux ministres.


Selon la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, le suspect, Olivier Hadzovic, âgé de 20 ans, aurait agi
"dans un contexte isolé"
, animé par une
"envie obsessionnelle de tuer"
plutôt que par une idéologie structurée. Arrêté en Italie après s'être rendu aux autorités le 27 avril, Olivier Hadzovic, a été rapatrié en France sous escorte du RAID.

Les faits se sont déroulés dans la mosquée de La Grand-Combe, où Aboubakar Cissé a été poignardé à 57 reprises alors qu'il priait. Des messages inquiétants laissés par le suspect sur la plateforme Discord le jour du meurtre confirment une préméditation possible.
"Je vais le faire aujourd'hui, je vais le faire dans la rue"
, aurait-il écrit.

La famille d'Olivier Hadzovic, cible de menaces, a dû quitter La Grand-Combe pour des raisons de sécurité. Son père, interviewé par BFMTV, a présenté des excuses publiques et décrit son fils comme
"fou".

L'enquête se poursuit pour déterminer les motivations réelles du suspect, qui nie toute haine envers l'islam mais dont le profil intrigue les enquêteurs. En parallèle, les autorités maliennes et françaises restent en contact pour suivre l'évolution de l'affaire, qui a ravivé les tensions communautaires et alimenté les débats sur les violences à caractère religieux en France.


Malgré les éléments troublants relevés par les enquêteurs, dont le fait qu'Olivier Hadzovic ait assassiné sa victime dans une mosquée, mimé des gestes de prière et crié "Ton Allah de m..." pendant l'attaque, le caractère terroriste n'a pas été retenu.
Une décision qui a suscité de nombreuses critiques, certains pointant du doigt un traitement différencié des actes à caractère religieux en France.

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