
Le groupe américain Meta, qui possède notamment Facebook et Instagram, a annoncé vendredi qu'il "n'autoriserait plus les publicités politiques" sur ses plateformes à partir du mois d’octobre dans l'Union européenne, en mettant en cause les règles "impraticables" de Bruxelles.
La législation impose notamment aux plateformes de signaler clairement les publicités à caractère politique et d’indiquer par qui elles sont financées. Le profilage à partir de données personnelles relatives à l’origine ethnique, la religion, l’orientation sexuelle, est interdit, de même que l’utilisation des données relatives à des mineurs.
Dans son communiqué, Meta souligne qu’elle n’est pas la première entreprise à renoncer aux publicités politiques dans l’UE, puisque Google avait pris une décision similaire fin 2024.
Le géant américain des réseaux sociaux a annoncé début juillet qu’il contestait en justice une amende de 200 millions d’euros infligée par la Commission européenne en avril, pour une infraction aux règles encadrant l’usage des données personnelles.
Dans un mouvement de rapprochement avec Donald Trump, Mark Zuckerberg avait accusé en janvier l’Union européenne de censure et comparé les amendes européennes à des droits de douane.