
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué que la conclusion d’un éventuel accord avec la Syrie dépendrait du désarmement de la zone comprise entre Damas et la zone tampon située plus au sud.
Dans un communiqué, le bureau de presse du Premier ministre a précisé que Netanyahu s’était rendu à l’hôpital pour rendre visite aux soldats blessés lors des affrontements survenus pendant le raid mené vendredi par l’armée israélienne dans la ville syrienne de Beyt Cin, dans le sud du pays.
Il a également déclaré que l’armée israélienne maintiendrait son contrôle sur les zones qu’elle occupe en Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad.
Cette prise de position intervient peu après l’appel du président américain Donald Trump, qui a encouragé Israël à engager "un dialogue solide et concret avec la Syrie". Malgré les discussions menées sous médiation américaine pour parvenir à un nouvel accord de sécurité entre les deux États, aucun progrès n’a été enregistré.
D’après les chiffres avancés par le gouvernement syrien, Israël a effectué depuis décembre 2024 plus de 1 000 frappes aériennes sur le territoire syrien ainsi que plus de 400 incursions transfrontalières dans les provinces méridionales.
Après la chute du régime d’Assad fin 2024, Israël a élargi son contrôle sur le plateau du Golan en prenant possession de la zone tampon démilitarisée, une action contraire à l’accord signé avec la Syrie en 1974.









