
Un avion de la compagnie Turkish Airlines (THY) transportant 137 activistes, dont 36 citoyens turcs, a atterri à l’aéroport d’Istanbul après avoir quitté l’aéroport Ramon, situé près de la ville israélienne d’Eilat. Ces activistes faisaient partie du "Global Sumud Flotilla", une mission internationale visant à acheminer de l’aide humanitaire vers Gaza, interceptée par les forces israéliennes dans les eaux internationales.
Retour sous supervision judiciaire et médicale
Selon les informations obtenues, les activistes ont été immédiatement conduits à l’Institut de médecine légale de Yenibosna pour un contrôle de santé.
Par la suite, ils seront entendus par la Direction de la police d’Istanbul dans le cadre de l’enquête ouverte par le Parquet général d’Istanbul concernant la détention illégale de ressortissants turcs par Israël dans les eaux internationales.
Les précisions du ministère turc des Affaires étrangères
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Öncü Keçeli, a confirmé dans un communiqué que 36 citoyens turcs de la flottille avaient pu quitter Israël à bord d’un vol spécialement affrété par la compagnie nationale.
Des sources diplomatiques ont précisé que l’appareil transportait également des ressortissants de 11 pays tiers, parmi lesquels les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Algérie, le Maroc, l’Italie, le Koweït, la Libye, la Malaisie, la Mauritanie, la Suisse, la Tunisie et la Jordanie.
Le contexte de l’interception du “Global Sumud Flotilla”
La Flottille mondiale Sumud, composée de plusieurs navires partis en direction de Gaza, avait pour objectif d’acheminer une aide humanitaire symbolique en solidarité avec la population palestinienne.
Les navires ont été interceptés par la marine israélienne dans les eaux internationales, suscitant une vive réaction à Ankara et dans plusieurs capitales arabes.
Le délégation turque du Global Sumud Flotilla avait signalé que 48 citoyens turcs avaient été arrêtés, précisant leurs noms et les bateaux sur lesquels ils se trouvaient.
La plupart ont été conduits au port d’Ashdod, tandis que seuls ceux présents à bord du navire Marinette n’avaient pas été arrêtés.
Une affaire suivie de près par Ankara
Le gouvernement turc a fermement condamné l’opération israélienne, la qualifiant d'acte terroriste en violation du droit international et des libertés maritimes.
Le ministère des Affaires étrangères a assuré que la Türkiye continuerait à défendre ses citoyens et à œuvrer pour le retour de tous les participants à la flottille, en coordination avec les autorités des pays concernés.