Washington impose de nouvelles sanctions à Cuba

16:5412/07/2025, samedi
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Le président et premier secrétaire de Cuba, Miguel Diaz-Canel, assiste à une session plénière du sommet des BRICS à Rio de Janeiro, au Brésil, le 7 juillet 2025.
Crédit Photo : Mauro PIMENTEL / AFP
Le président et premier secrétaire de Cuba, Miguel Diaz-Canel, assiste à une session plénière du sommet des BRICS à Rio de Janeiro, au Brésil, le 7 juillet 2025.

Les États-Unis ont imposé des sanctions au président cubain Miguel Diaz-Canel et à d'autres hauts responsables pour violations des droits humains, tout en annonçant des restrictions de visas, à l'occasion de l'anniversaire des plus importantes manifestations antigouvernementales depuis des décennies.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré vendredi sur X que le Département d'État allait
"restreindre l'octroi de visas aux figures du régime cubain",
en nommant le président Diaz-Canel, le ministre de la Défense Alvaro Lopez Miera, le ministre de l'Intérieur Lazaro Alberto Alvarez Casas, ainsi que leurs
"complices",
en raison de leur
"rôle dans la brutalité du régime cubain envers son peuple".

Rubio a précisé que l'hôtel Torre K, situé à La Havane, avait été ajouté à la liste des établissements interdits afin d
'"empêcher que les dollars américains financent la répression du régime cubain".

Le gouvernement cubain a présenté la tour Torre K comme un symbole de modernisation, mais a essuyé de vives critiques pour ses investissements dans des hôtels de luxe alors que le pays traverse une grave crise économique.


"Les États-Unis continueront à défendre les droits humains et les libertés fondamentales du peuple cubain et à rappeler qu'aucun régime dictatorial et illégitime n'est le bienvenu dans notre hémisphère",
indique un communiqué relayé par ABC News.

Le communiqué ajoute que dix autres
"propriétés liées au régime"
ont été ajoutées à la liste des hébergements interdits par le Département d'État américain.

"Tandis que le peuple cubain souffre de pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et d'électricité, le régime dépense sans compter pour ses privilégiés",
a déclaré Rubio.

Peu après l'annonce, Johana Tablada, directrice adjointe des affaires américaines au ministère cubain des Affaires étrangères, a répliqué sur X, qualifiant Rubio de
"défenseur du génocide, des prisons et des expulsions de masse".

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