Crédit Vidéo : Franck Péraise Mballa / Nouvelle Aube
Le Conseil constitutionnel du Cameroun a rejeté ce mardi le recours de Maurice Kamto, l'empêchant de se présenter à l'élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel a rejeté ce mardi le recours de Maurice Kamto. Le candidat qui se présentait sous la bannière du parti Manidem ne pourra pas être candidat à la prochaine élection présidentielle. Il s’agit, selon les juges de la haute juridiction, “d’une décision définitive et irrévocable”.
Lors de l’ouverture des audiences, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a rappelé le caractère solennel de cette procédure et annoncé la décision des juges.
"Le Conseil constitutionnel, statuant publiquement, contradictoirement, à l'unanimité des membres, après en avoir délibéré, déclare les autres recours recevables en la forme. Au fond, les rejette comme non justifiés."
Des décisions qui suscitent des réactions mitigées du côté des candidats recalés. C’est d’ailleurs le cas de l’avocat de Maurice Kamto, Maître Hippolyte Méli Tiakouang qui, tout en acceptant le verdict, déplore une décision plus politique que juridique:
"Nous acceptons ce verdict du Conseil constitutionnel, parce qu’il s’impose à tout le monde et nous disons que le Conseil constitutionnel, qui a pesé plus sur le volet politique, que sur le droit, donc a tranché l’affaire: M. Kamto Maurice ne sera pas candidat à l’élection présidentielle."
Un sentiment d’injustice partagé par d’autres recalés, dont certains refusent de baisser les bras.
C’est le cas du professeur Jean Bahebeck, militant de l’UPC, qui conteste la légitimité des candidatures retenues.
"Pour moi, c’est une grosse injustice parce qu ’ il y avait tous les arguments pour la qualité de ma candidature et il y avait tous les arguments contre les candidatures, les pseudo-candidatures rivales. Parce qu’ elles sont toutes fausses. Je vais continuer à le défendre. Pendant qu ’ ils font la campagne présidentielle, moi je continue à faire la campagne pour que ma candidature soit la vraie et que d’autres élections arrivent."
Avec la publication officielle de la liste définitive des 12 candidats retenus pour la présidentielle du 12 octobre prochain, l'attention se tourne désormais vers les prochains jalons techniques du processus électoral. Chaque candidat devra soumettre son logo, sa couleur distinctive et le visuel qui figurera sur le bulletin de vote. Des éléments déterminants pour se démarquer auprès des électeurs, notamment dans les zones où le taux d’analphabétisme reste élevé.
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