
La population japonaise, déjà en diminution constante, a enregistré son plus fort déclin annuel, avec une baisse de 898.000 personnes au mois d’octobre dernier par rapport à l'année précédente.
Il s'agit de la quatorzième année consécutive de recul démographique dans l'archipel, selon une estimation du gouvernement. Le précédent record de baisse avait été établi en juillet 2024, avec une chute de 861.000 habitants.
Les données, publiées par le ministère japonais des Affaires intérieures et des Communications, montrent que seule la préfecture de Tokyo et celle voisine de Saitama ont enregistré une hausse de leur population.
Il s'agit du plus important recul démographique observé depuis 1968.
Les autorités ont mis en garde contre l’urgence d’agir avant 2030, une période jugée critique pour inverser cette tendance. Les mariages tardifs, l’insécurité financière et le manque de soutien pour les parents actifs sont régulièrement pointés du doigt comme facteurs aggravants.
Le taux de fécondité du Japon — nombre moyen d’enfants par femme au cours de sa vie — est tombé en 2023 à son plus bas niveau depuis le début des relevés en 1947.