Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, à Paris, le 28 février 2023.
Vincent Labrune, président de la LFP, rejette les accusations de favoritisme envers Nasser Al-Khelaïfi et le PSG, affirmant agir uniquement dans l'intérêt du football français.
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), a réfuté toute soumission à Nasser Al-Khelaïfi, en réponse aux accusations de certains présidents de clubs.
"Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n’est fondée sur rien et elle est diffamatoire. D’ailleurs, je porterai plainte contre certaines banderoles déployées dans le stade de l'OL dimanche dernier, qui m'accusent de +corruption+ par Nasser Al-Khelaïfi",
a déclaré Labrune dans un entretien à paraître vendredi.
En janvier, sur RMC, John Textor, président-propriétaire de l'Olympique Lyonnais, avait dénoncé la
"protection"
dont bénéficierait le PSG en Ligue 1, qualifiant Vincent Labrune de
"petit toutou"
de Nasser Al-Khelaïfi.
Mi-février, des images et un verbatim d'un conseil d'administration de la LFP consacré à l'attribution des droits TV, révélés par Complément d'enquête (France 2) et L'Équipe, avaient mis en lumière les tensions entre le président du PSG et d'autres dirigeants, dont John Textor (Lyon) et Joseph Oughourlian (Lens).
"Quand je prends la parole et que je remercie beIN, c'est simplement parce que nous passons d'une situation à 400 millions d'euros par an à 500 millions. Lorsqu'on vous apporte de l'argent, même si ce ne sont pas les montants que j'espérais personnellement, on remercie les acteurs de cet effort plutôt que de les insulter",
s'est défendu Labrune au sujet de cette réunion houleuse.
"Le Qatar, qu'on le veuille ou non, est un investisseur majeur dans le football français depuis 14 ans. Sur la question des droits télévisés, même si certains sont déçus, et j'en fais partie, beIN contribue à hauteur de 210 millions d'euros dans un marché difficile. De plus, ils ne sont pas obligés de verser 40 millions d'euros pour la Ligue 2 alors qu'ils sont les seuls candidats"
, a-t-il ajouté.
Régulièrement visé par des appels à la démission de groupes de supporters dans les stades, le président de la LFP assure agir
"dans l'intérêt général et non pour (son) cas personnel"
, affirmant connaître
"beaucoup d'ennuis et peu de plaisir"
à la tête du football professionnel français, dont il estime néanmoins que "l'avenir peut être brillant".
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