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Tammy Bruce, porte-parole du département d'État américain, lors d'une conférence de presse au département d'État à Washington, DC, le 15 avril 2025.
Les États-Unis ont affirmé jeudi ne pas avoir soutenu les récentes frappes israéliennes en Syrie, appelant à une désescalade des tensions et à la mise en place d’un cessez-le-feu durable entre Israël et la Syrie.
“Les États-Unis n’ont pas apporté leur soutien aux frappes israéliennes récentes”
, a déclaré la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce, lors d’un point de presse. Elle a précisé que des discussions diplomatiques étaient en cours avec les deux pays “au plus haut niveau”, dans le but de répondre à la crise actuelle et de parvenir à un accord pérenne entre les deux États souverains.
Tammy Bruce a indiqué que des investigations supplémentaires étaient nécessaires pour déterminer l’origine exacte des violences. Elle a toutefois souligné que les discussions engagées avaient permis le retrait des forces syriennes et que les actions israéliennes avaient cessé:
“Israël n’a pas poursuivi. Cela s’est arrêté.”
Néanmoins, la porte-parole a reconnu que “des escarmouches persistent”, qualifiant la situation actuelle de “rivalité communautaire entre Druzes et Bédouins”.
“Les États-Unis condamnent fermement ces violences. Il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et s’engagent dans un dialogue constructif menant à un cessez-le-feu durable”
, a-t-elle insisté.
Au cours des dernières 48 heures, Washington aurait intensifié ses efforts diplomatiques pour favoriser une désescalade réelle et une sortie pacifique du conflit. Tammy Bruce a précisé que les États-Unis avaient obtenu l’accord des différentes parties sur “des mesures concrètes” visant à mettre fin aux hostilités.
“Il est essentiel que chacun respecte les engagements pris, et c’est exactement ce que nous attendons”
, a-t-elle ajouté.
Enfin, elle a conclu en affirmant que les États-Unis poursuivaient un dialogue actif avec toutes les composantes de la société syrienne, dans le but de favoriser l’apaisement, de relancer les discussions sur l’inclusion nationale et d’œuvrer à un avenir stable et prospère pour le peuple syrien dans son ensemble.
