Récemment, le premier ministre israélien, boucher humain Netanyahu, a fait une confession historique lors d’une réunion avec un groupe d’influenceurs new-yorkais : il a décrit les réseaux sociaux comme "l’arme la plus importante" pour défendre la thèse israélienne et qualifié les plateformes de "champs de bataille à conquérir". Ses propos dépassent la simple théorie du complot : ils annoncent, de la bouche même du responsable du massacre, la transformation totale du monde numérique en instrument
Récemment, le premier ministre israélien, boucher humain Netanyahu, a fait une confession historique lors d’une réunion avec un groupe d’influenceurs new-yorkais : il a décrit les réseaux sociaux comme
"l’arme la plus importante"
pour défendre la thèse israélienne et qualifié les plateformes de
"champs de bataille à conquérir".
Ses propos dépassent la simple théorie du complot : ils annoncent, de la bouche même du responsable du massacre, la transformation totale du monde numérique en instrument d’occupation et de propagande.
Soulignons-le clairement : les guerres que nous regardons en direct ne se gagnent plus seulement avec des missiles ou des chars, mais avec des armes plus insidieuses et plus efficaces.
Les médias américains eux-mêmes considèrent la stratégie israélienne comme une tentative de "guerre mondiale en ligne", une construction narrative méthodiquement façonnée.
La plus toxique des armes de notre époque reste la désinformation. Il ne s’agit pas simplement de manipuler la vérité, mais de l’assassiner. Des armées de bots inondent la toile de mensonges, des influenceurs achetés relaient une propagande calibrée, les voix dissidentes sont réduites au silence par des campagnes d’assassinat moral, et l’espace public numérique se transforme en un nuage de bruit et de confusion. Tout cela est devenu, notamment en Türkiye, une routine quotidienne des réseaux.
Quand la routine devient doctrine
L’aveu de Netanyahu révèle que cette
n’est pas un phénomène accidentel : c’est la doctrine officielle de guerre d’Israël. Pour justifier son génocide et étouffer la résistance, l’État israélien utilise sans vergogne cette arme toxique. Des documents ont prouvé que des influenceurs recevaient des milliers de dollars par publication pour tordre la réalité, que la presse internationale était tenue à l’écart de Gaza tandis que des
"ambassadeurs de propagande"
triés sur le volet y étaient invités pour des visites guidées.
L’objectif est clair : contrôler les plateformes fréquentées par les jeunes, notamment TikTok, principal champ de bataille de l’attention mondiale.
La censure constitue la seconde arme — plus sournoise encore. Netanyahu a d’ailleurs salué l’éventuelle reprise des opérations américaines de TikTok par un consortium pro-israélien, y voyant
"un développement crucial"
. Une phrase qui en dit long sur l’ampleur du plan.
Quand la propagande se double d’un effacement physique
Lorsque la guerre numérique ne suffit plus, Israël revient à son arme la plus primitive : éliminer physiquement les journalistes qui font entendre la voix de Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, 255 journalistes ont été délibérément tués — des exécutions passées sous silence par les grands médias. L
a cible réelle de ces assassinats était la sphère numérique, car ces reporters transmettaient la vérité via Instagram, TikTok ou X.
La barbarie est allée plus loin encore : malgré le cessez-le-feu, Israël n’a pas hésité à assassiner le journaliste le plus influent de Gaza, Salih el-Caferavi. Son compte Instagram, suivi par plus de 450 000 personnes, a été fermé par META quelques heures après sa mort. Un État qui craint même le legs numérique d’un journaliste décédé révèle la profondeur de son obsession et de sa peur.
Le piège de la "gratuité" numérique
Mais le revers du miroir est bien plus sombre encore. En rejoignant ces plateformes
, que leur donnons-nous vraiment ? Pas seulement nos publications, mais tout ce qui nous définit : qui nous sommes, où nous vivons, ce que nous croyons, ce que nous disons, à qui nous parlons. Nos empreintes digitales deviennent des données livrées à des puissances qui considèrent les réseaux sociaux comme des armes. Dans de telles mains, ces données se transforment en outils d’annihilation.
Aujourd’hui, ces systèmes nous bombardent de propagande. Demain, ils pourraient identifier nos positions et transformer un téléphone en cible militaire. TikTok, que Netanyahu veut voir passer sous contrôle de sociétés pro-israéliennes, ou X, dirigé par son ami Elon Musk, deviennent des instruments d’espionnage tenus au creux de nos mains.
La frontière entre une
anodine et une frappe militaire devient chaque jour plus fine dans un monde où les puissances ne reconnaissent plus aucune limite morale.
Nous nourrissons, de nos propres mains et avec notre consentement, un système capable de nous viser. La question est simple : quand mettrons-nous fin à ce suicide numérique ? Ou attendrons-nous qu’un matin, au lieu d’une notification sur notre écran, ce soit une fusée qui tombe sur nous ?
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