Dans les premiers mois de la guerre entre l'Ukraine et la Russie, une réunion historique dans l'histoire de la diplomatie mondiale a eu lieu au palais de Dolmabahçe. Pendant les jours les plus violents du conflit, les ministres des Affaires étrangères des deux États et leurs représentants diplomatiques se sont réunis au palais de Dolmabahçe.
Des négociations ont eu lieu pour mettre fin à la guerre. À cette époque, les pays européens avaient lancé une offensive majeure et des sanctions contre la Russie, et la guerre psychologique avait atteint des proportions extrêmes. La situation était devenue telle que les œuvres de Dostoïevski étaient même placées sous interdiction.
Dans ce climat tendu, la Türkiye était le seul pays européen à rester neutre dans le cadre de la guerre Ukraine-Russie. Lors des discussions diplomatiques habituelles, les parties conservent leur calme, mais cette négociation n’a pas suivi cette règle.
Les représentants de la Russie et de l'Ukraine, qui se livraient une lutte acharnée sur le champ de bataille, se sont levés et ont applaudi avec enthousiasme après le discours de notre Président. Une réunion de paix est toujours une discussion tendue; il y a nécessairement un gagnant et un perdant. Peu importe à quel point le contenu d'un discours est équitable, il y a toujours une certaine amertume pour l'une des parties.
Les images de Dolmabahçe ont fait un énorme écho dans les médias internationaux et à l'intérieur du pays. D'une certaine manière, une décision avait été prise pour mettre fin à la guerre, et notre Président a été applaudi debout pour son attitude juste et équitable.
Parfois, les évolutions de la politique extérieure influencent également la politique intérieure. À l'approche des élections en Türkiye, l'alliance du peuple (Cumhur İttifakı) a constaté une augmentation de 2 à 3 points de ses voix.
Le Royaume-Uni, qui ne voulait pas de la fin de la guerre, a joué un grand rôle en rendant l'atmosphère de paix presque inextricable. Un long laps de temps s'est écoulé, et aujourd'hui, l'environnement de paix semble bien loin du cadre de l'accord de Dolmabahçe.
Ce sont principalement les pays occidentaux, à commencer par les États-Unis, qui ont poussé l'Ukraine à se battre contre la Russie. Depuis que Trump est revenu au pouvoir, il cherche à exploiter l'avenir du peuple ukrainien qu'il a lui-même entraîné dans la guerre. Il ne souhaite pas faire un seul pas sans un accord sur les ressources minérales d'une valeur de 500 milliards de dollars.
De ses rencontres imprévisibles et incontrôlables, où l'issue et la direction des discussions sont souvent incertaines, Trump a permis à Zelensky de faire un grand coup politique.
Trois grandes orientations de la politique étrangère sous l'administration Trump:
L'administration Trump, qui prétend que les États-Unis, un empire mondial, sont en déclin intérieur, préfère se concentrer sur l'économie nationale et la croissance économique des États-Unis plutôt que de se mêler aux grandes affaires internationales sales.
Zelensky, les représentants des pays européens ayant des craintes similaires à celles de Trump, s'est retiré de la table des négociations et a trouvé refuge auprès des États européens. Ces derniers ont alors pris position pleinement aux côtés de Zelensky.
Le Royaume-Uni souhaite que la guerre contre la Russie continue. Depuis le début, le Royaume-Uni semble être le pays qui a le plus cherché à prolonger ce conflit par rapport aux autres nations européennes
L'attitude incontrôlable de Trump pousse tous les États à réévaluer leur situation géopolitique. L'Ukraine et la Russie sont des voisins directs des États occidentaux, mais Trump a abandonné ces derniers en leur laissant une bombe atomique en héritage, avant de se retirer. Lors de la Conférence de sécurité de Munich, la réaction du président de la conférence, qui a été insulté par les États-Unis, et ses pleurs dévastés, ainsi que la réunion qui a eu lieu au Royaume-Uni, illustrent l'inquiétude croissante au sein des nations européennes.
Alors que Zelensky exploite cette fracture entre les États-Unis et les pays européens, de nombreux États européens, désespérés face à l'attitude des États-Unis, pourraient se tourner vers la Chine, guidés par des préoccupations concernant l'avenir.
Les propositions formulées par l'opposition, énoncées dans un langage politique, apparaissent aujourd'hui encore plus clairement comme étant non seulement irrationnelles mais aussi asservissantes.
Alors que les États européens cherchent une issue à la situation de l'Ergenekon, il semble que leur plus proche allié sera la Türkiye. Le ministre des Affaires étrangères, M. Hakan Fidan, a assisté à la conférence organisée au Royaume-Uni.
Un journaliste allemand, qui a partagé sur son compte une photo de notre Président tenant un parapluie pour Zelensky, a résumé la géopolitique européenne des 20 dernières années en une seule phrase:
"ERDOĞAN GAGNE TOUJOURS."
Que fera le destin, nous verrons…
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