
Près de trois semaines se sont écoulées depuis que La Türkiye, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ont signé, le 13 octobre, la Déclaration pour la paix au Moyen-Orient, sous les yeux du monde entier, en tant que pays garants.
Ce jour-là, la deuxième phase du processus de cessez-le-feu et de paix à Gaza a officiellement débuté. Mais il apparaît clairement que le lancement de cette deuxième phase ne signifie pas que la première soit achevée : à Gaza, le cessez-le-feu comme la paix ne tiennent qu’à un fil.
La première phase du cessez-le-feu reposait sur quatre points :
1. Le cessez-le-feu lui-même,
2. L’entrée de l’aide humanitaire à Gaza,
3. L’échange d’otages,
4. Le retrait israélien.
Or, en observant la situation actuelle, force est de constater qu’aucun de ces points n’a été pleinement accompli. Voici les difficultés rencontrées :
Triste réalité : le principal obstacle à une paix rapide à Gaza n’est pas seulement Israël. Les acteurs régionaux, eux aussi, abordent la question sous l’angle étroit de leurs intérêts nationaux.
Je constate de l’impatience vis-à-vis du Hamas, en Israël comme dans certains pays du Golfe. Ils doivent faire preuve de plus de souplesse durant ce processus.
La deuxième phase du cessez-le-feu, entamée il y a vingt jours, repose sur quatre volets :
Les deux premiers points avancent, les deux derniers stagnent. Mais en coulisses, certaines évolutions se dessinent.
Cette force, chargée de garantir le cessez-le-feu et de coordonner l’aide humanitaire, sera déployée à Gaza sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU. Ankara œuvre pour éviter que ne s’installe un statu quo défavorable aux Palestiniens et a proposé de participer à la mission.
L’Égypte, les États-Unis et plusieurs autres pays souhaitent la présence de La Türkiye dans cette force. Même des réseaux de sécurité israéliens y seraient favorables, bien que Netanyahu s’y oppose pour des raisons de politique intérieure. Washington, malgré sa volonté de coopérer avec Ankara sur Gaza, hésite encore à s’impliquer davantage en raison de cet équilibre délicat.
Comme déjà évoqué, La Türkiye souhaite être présente à Gaza — militairement ou civilement — mais sans compromettre le cessez-le-feu.
Reste la question centrale : le désarmement du Hamas. La future administration palestinienne temporaire à Gaza sera la seule autorité habilitée à porter des armes. Toute autre organisation armée devra remettre son arsenal.
Le Hamas, favorable à la création d’une autorité palestinienne indépendante à Gaza, refuse néanmoins de se désarmer tant qu’un État palestinien, fondé sur le principe des deux États, n’aura pas vu le jour. Il n’a aucune confiance en Israël.
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