
Le groupe Crédit Agricole, via sa filiale Cacib (Corporate and Investment Bank), a accepté de verser 88,24 millions d’euros afin d’éviter des poursuites dans l’affaire dite du "CumCum", un vaste mécanisme d’optimisation fiscale révélé en 2018.
L’accord, signé vendredi avec le Parquet national financier (PNF) et validé lundi par le tribunal de Paris, constitue la première convention judiciaire d’intérêt public (Cjip) conclue dans ce dossier en France. Un signal fort qui, selon des observateurs, accroît la pression sur les autres banques concernées.
Un montage fiscal controversé
Coopération et reconnaissance des faits
Cacib a par ailleurs déjà réglé 46 millions d’euros d’arriérés d’impôts et d’amendes auprès de l’administration fiscale, dans le cadre de trois accords distincts.
Plusieurs banques dans le viseur du PNF
Pour la justice française, cette première condamnation constitue un précédent et pourrait ouvrir la voie à d’autres règlements financiers ou procédures judiciaires contre les acteurs du secteur bancaire impliqués.