
La Belgique a salué l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, tout en précisant que les sanctions imposées à Tel-Aviv resteraient en vigueur, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot.
Interrogé sur RTL, Prévot a estimé qu’il était “beaucoup trop tôt” pour envisager une levée des sanctions, rappelant que certaines d’entre elles n’avaient pas encore été pleinement appliquées.
Sur le réseau social américain X, le chef de la diplomatie belge a qualifié le cessez-le-feu d’“étape essentielle” vers la paix, la levée du blocus humanitaire et la libération des otages.
Prévot a également salué les efforts de médiation du Qatar, de l’Égypte, des États-Unis et de la Türkiye, affirmant que la Belgique se tenait prête à contribuer à la mise en œuvre du plan.
Ces déclarations interviennent après l’annonce du président américain Donald Trump, selon laquelle Israël et le Hamas ont accepté la première phase d’un plan de paix américain pour Gaza.
Ce plan en 20 points, présenté le 29 septembre, prévoit la libération de tous les otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort de près de 67 200 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Les bombardements incessants ont rendu Gaza en grande partie inhabitable, provoquant famine et épidémies.