Crédit Photo : Thaer GHANAIM / PPO / AFP
Cette photo fournie par le bureau de presse de l'Autorité palestinienne (PPO) montre le président palestinien Mahmoud Abbas applaudissant alors qu'il prononce un discours par vidéoconférence lors du sommet de l'ONU sur la solution à deux États à New York, depuis son quartier général à Ramallah, en Palestine occupée, le 22 septembre 2025.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué jeudi l’accord visant à mettre fin à la guerre israélienne dans la bande de Gaza, réaffirmant que la souveraineté sur ce territoire appartient à l’État de Palestine.
Selon un communiqué relayé par l’agence officielle Wafa, Abbas a déclaré:
“Nous espérons que ces efforts constitueront le prélude à une solution politique durable, comme l’a indiqué le président américain Donald Trump, permettant la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien et la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.”
Le président palestinien a salué l’engagement de Donald Trump ainsi que celui de tous les médiateurs ayant contribué à la conclusion de cet accord. Il a également souligné la volonté de l’État de Palestine de collaborer avec les médiateurs et partenaires concernés afin de garantir le succès de ces efforts et d’instaurer une paix juste et durable, conformément au droit international.
Abbas a insisté sur l’urgence pour toutes les parties d’appliquer immédiatement l’accord, de libérer tous les prisonniers, de permettre l’entrée rapide de l’aide humanitaire via les agences de l’ONU, de prévenir tout déplacement forcé ou tentative d’annexion, et de lancer le processus de reconstruction.
"La souveraineté sur la bande de Gaza revient à l’État de Palestine"
, a-t-il réaffirmé, précisant que le lien entre la Palestine occupée et Gaza doit s’établir via les institutions et lois gouvernementales palestiniennes, sous la coordination d’un comité administratif et de forces de sécurité unifiées, dans le cadre d’un système légal unique, avec le soutien des pays arabes et de la communauté internationale.
De son côté, le vice-président palestinien Hussein al-Sheikh a salué sur la plateforme X l’annonce de Donald Trump mettant fin à la guerre à Gaza et lançant le retrait israélien.
“Nous saluons l’annonce du président Trump concernant l’arrêt des hostilités dans la bande de Gaza, le début du retrait israélien, la libération des otages et des prisonniers, ainsi que l’entrée de l’aide humanitaire”
, a-t-il écrit. Il a ajouté:
“Nous espérons que cette avancée marquera une étape vers la sécurité, la stabilité et la paix, dans le cadre d’un processus politique menant à la mise en œuvre de la solution à deux États.”
Dans une annonce faite à l’aube sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré:
“Je suis très fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont signé la première phase de notre plan de paix.”
Il a précisé que
“tous les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses forces jusqu’à une ligne convenue, comme première étape vers une paix forte, durable et permanente”
, ajoutant:
“C’est un grand jour pour le monde arabe et islamique, pour Israël, pour les pays voisins et pour les États-Unis. Nous remercions les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Türkiye pour leur rôle dans cet événement historique.”
Le gouvernement israélien doit approuver jeudi l’accord, avant le début d’un retrait progressif de l’armée de Gaza et la libération de centaines de prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien des Affaires étrangères, dans un message publié sur la plateforme X.
Soutenue par Washington, l’offensive israélienne menée depuis le 8 octobre 2023 dans la bande de Gaza a fait 67 183 morts et 169 841 blessés, principalement des femmes et des enfants. La famine a entraîné la mort de 460 Palestiniens supplémentaires, dont 154 enfants.
Israël occupe depuis des décennies la Palestine ainsi que des territoires en Syrie et au Liban, refusant de se retirer pour permettre la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, sur les frontières d’avant la guerre de 1967.
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