Gaza : prière de l'Aïd sur les décombres des mosquées et sous les bombardements israéliens
La rédaction avec
11:4530/03/2025, Pazar
MAJ: 30/03/2025, Pazar
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Des milliers de Palestiniens ont prié aux côtés des ruines mosquées complètement détruites par des bombardements israëliens, dimanche 30 mars 2025.
Ce dimanche 30 mars 2025, des centaines de milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza ont célébré l'Aïd el-Fitr dans une atmosphère de souffrance et de douleur, loin de la joie habituelle de cette fête religieuse.
Sous les frappes incessantes de l'armée israélienne, les habitants ont accompli la prière de l'Aïd sur les décombres de leurs mosquées détruites, dans des abris improvisés et à côté des ruines de leurs maisons.
La fête de l'Aïd s'est déroulée dans un contexte de guerre d'extermination israélienne qui ne cesse d'intensifier ses attaques depuis le 7 octobre 2023. Israël a continué à lancer des frappes aériennes sporadiques dès les premières heures de ce dimanche, tuant et blessant plusieurs Palestiniens, malgré la célébration du jour sacré. Les témoins sur place, y compris les journalistes de l’agence Anadolu, ont rapporté que des bombardements d'artillerie intenses et des tirs de véhicules militaires israéliens ont perturbé les prières dans toute la bande de Gaza.
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Les enfants, les principales victimes de cette guerre, ont également participé à la prière de l'Aïd, un moment crucial dans la vie des jeunes, malgré les horreurs qui les entourent.
Les Palestiniens ont néanmoins accompli la prière, lancés des
"takbirs"
et échangé des vœux de bonheur, de paix et de prospérité, malgré les conditions de vie catastrophiques imposées par cette guerre dévastatrice. À Gaza, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la
Grande Mosquée Omari,
dans la ville antique, qui a été partiellement détruite par les attaques israéliennes.
Cependant, il n'y avait ni joie ni festivités, comme cela aurait dû être le cas lors de cette fête religieuse. D'habitude, les familles palestiniennes distribuent des bonbons, des sucreries et des cadeaux aux enfants.
Mais cette année, l'absence de ces traditions joyeuses était frappante, la guerre ayant pris le dessus sur les célébrations.
Dans le sud de Gaza, à Khan Younes, des Palestiniens ont dû prier dans un abri installé dans une école, où des centaines de déplacés ont trouvé refuge après avoir fui les bombardements dans l'est de la ville.
Les prières ont été marquées par les détonations de tirs intenses provenant des véhicules militaires israéliens stationnés à l'est.
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Malgré les risques de bombardements qui visent les civils, les Palestiniens persistent dans leur résistance face à l'agresseur et accomplissent la prière de l'Aïd el-Fitr sur les décombres de Gaza.
Dans le gouvernorat central de Gaza, des milliers de Palestiniens ont prié aux côtés des ruines de la mosquée
Al-Qassam à Nuseirat
et dans d'autres mosquées partiellement détruites. Ces scènes illustrent la résilience des Palestiniens, qui, malgré les souffrances, continuent de pratiquer leur foi et de résister à l'occupation israélienne.
Les événements du jour rappellent l’ampleur de la violence infligée aux Palestiniens, une violence qui, avec le soutien inconditionnel des États-Unis, constitue un véritable génocide.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël a tué ou a blessé plus de 164 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et fait plus de 14 000 disparus.
En dépit des appels internationaux pour mettre fin à cette atrocité, Israël poursuit ses bombardements aveugles, dévastant Gaza et massacrant des innocents.
Ce dimanche, la prière de l'Aïd, symbole de paix et de renouvellement spirituel, se transforme en un acte de résistance face à un génocide en cours. En dépit de tout, les Palestiniens continuent d’affirmer leur existence et leur droit à la vie, même sous les bombardements israéliens.
