
Les dirigeants d'Arménie et d'Azerbaïdjan vont signer vendredi à Washington un accord de paix "historique", sous l'égide des États-Unis, pour mettre fin au conflit territorial qui oppose ces deux anciennes républiques soviétiques depuis des décennies, a affirmé le président américain Donald Trump.
Traumatisme
Le Karabakh est reconnu internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, mais a été contrôlé pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'URSS, et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris y habitant.
Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100 000 Arméniens du Karabakh.
Le Premier ministre Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer dans l'intérêt d'une paix durable, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.
La liste des candidats n’est pas rendue publique par le comité norvégien qui décerne la distinction, mais Israël, le Cambodge et le Pakistan ont récemment annoncé avoir nominé Donald Trump.