
Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré qu'il souhaitait "soutenir Bruno Retailleau" tout en affirmant comprendre "la profonde tristesse de nos compatriotes musulmans qui sont attaqués depuis de nombreuses années, en vertu de leur religion".
Cette prise de position est intervenue le 30 avril 2025 sur France Inter dans un contexte tendu, marqué par le meurtre d'Aboubakar Cissé, un jeune Malien poignardé le 25 avril dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), un acte qui a ravivé les accusations d'islamophobie en France.
Retailleau a été pointé du doigt pour sa réponse jugée tardive : il ne s'est rendu sur place que plusieurs jours après les faits, après avoir assisté à des événements de campagne de son parti.
Dans ce contexte, Darmanin, ancien ministre de l'Intérieur et actuel ministre de la Justice, semble chercher à équilibrer son soutien à Retailleau, avec qui il partage une ligne sécuritaire, et un message d'empathie envers la communauté musulmane.
Le contexte national reste marqué par des tensions autour des questions d'immigration et de laïcité, exacerbées par des événements comme le meurtre d'Aboubakar Cissé et les débats sur les politiques sécuritaires de Retailleau.