
Rare suspense avant la désignation d'un Premier ministre au Japon: dans une tentative d'évincer le parti au pouvoir, les principaux responsables de l'opposition devaient se réunir mardi pour tenter de s'entendre sur une personnalité issue de leurs rangs.
Les regards étaient tournés vers le Parti démocrate du peuple (PDP), troisième plus gros parti d'opposition en nombre de sièges à la Chambre basse du Parlement nippon, en pourparlers avec les autres formations avant la désignation par le Parlement du successeur du Premier ministre Shigeru Ishiba, démissionnaire.
Si elle était désignée, Mme Takaichi deviendrait la première femme Premier ministre du Japon.
Le président du PDP (centre droit conservateur), Yuichiro Tamaki, a annoncé que les trois principaux partis d'opposition se réuniraient mardi soir pour examiner les possibilités d'alliance et leurs divergences politiques. M. Tamaki devait également rencontrer ses homologues du PLD et de son partenaire de coalition jusque-là, le Komeito (centre droit), qui a claqué vendredi la porte de cette alliance.
Ce retrait réduit les chances d'élection de Mme Takaichi au Parlement, où PLD et Komeito ont perdu leur majorité dans les deux chambres ces derniers mois, même si le PLD dispose toujours de plus de 40% des 465 sièges de la puissante chambre basse.
Le vote parlementaire visant à désigner le prochain Premier ministre pourrait avoir lieu le 21 octobre, selon la chaîne de télévision publique NHK.