
Le décès de cet employé d’épicerie martiniquais à Montfermeil en janvier 2024 relance la polémique sur l’usage du taser par les forces de l’ordre.
Quatre policiers ont été mis en examen en mars et avril pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique", selon des informations obtenues auprès du parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
En janvier 2024, à Montfermeil, en banlieue parisienne, Kyllian Samathi, employé d’une épicerie et originaire de Martinique, avait été visé par douze décharges de pistolet à impulsion électrique, communément appelé taser. Dans un communiqué, le procureur de Bobigny, Éric Mathais, avait précisé que le choc avait entraîné deux arrêts cardio-respiratoires, suivis d’un coma, avant le décès de la victime à l’hôpital le lendemain.
L’intervention, survenue peu après minuit, avait mobilisé dix-huit policiers venus procéder à son interpellation. Le parquet avait décrit M. Samathi comme étant dans un
"état de surexcitation"
et
"d’agressivité"
au moment des faits.
Cette affaire ravive les débats sur l’usage du taser dans les interventions policières et sur la proportionnalité des moyens employés, un sujet qui continue de diviser responsables politiques et défenseurs des droits humains.
À lire également:
À lire également:
#France
#taser
#violences policières
#France
#Montfermeil
#Kyllian Samathi
#policiers mis en examen
#Seine-Saint-Denis
#droits humains
#usage du taser
#décès intervention policière