
L’ancien secrétaire d’État américain Antony Blinken a critiqué la décision de France, Canada, Australie et Royaume-Uni de reconnaître la Palestine, la jugeant "trop hâtive". Selon lui, face à la crise à Gaza, les priorités sont de prévenir la famine, sauver les otages israéliens et mettre fin au conflit. Blinken préconise un processus conditionnel et limité dans le temps pour la reconnaissance palestinienne, soulignant la responsabilité des Palestiniens. Il rappelle aussi le soutien militaire massif des États-Unis à Israël et les critiques sur les violations des droits humains ignorées par l’administration Biden.
Dans un article publié lundi dans le Wall Street Journal, Blinken a écrit que, bien que cette décision soit moralement juste, elle semblait précipitée et déconnectée de la réalité sur le terrain.
Blinken, "secrétaire du génocide"
L’administration de l’ancien président américain Joe Biden a été confrontée à des manifestations tout au long de son mandat en raison de son soutien ininterrompu à Israël.
Nihad Awad, président du Council on American-Islamic Relations (CAIR), a déclaré à Anadolu en février que les États-Unis n’avaient pas pris en compte les rapports sur les violations des droits humains par Israël.