Le président sortant du Malawi et candidat du Malawi Congress Party (MCP) à la présidence, Lazarus Chakwera, s'exprime lors du dernier rassemblement électoral du MCP au stade Civo de Lilongwe, le 13 septembre 2025.
Des milliers de partisans du président sortant du Malawi, Lazarus Chakwera, ont investi les rues de la capitale Lilongwe pour protester contre les premiers résultats électoraux, qui placent l’ancien président Arthur Peter Mutharika en tête des élections générales de mardi dernier.
Ce lundi, des partisans du Parti du Congrès du Malawi (MCP), vêtus aux couleurs du parti, ont envahi les rues de la capitale pour dénoncer ces résultats et critiquer Annabel Mtalimanja, présidente de la Commission électorale du Malawi.
Plusieurs rues de la ville ont été bloquées par ces manifestants en colère, qui ont promis de continuer à protester
"jusqu’à ce que justice soit faite"
.
Ces derniers jours, certains cadres du parti ont appelé leurs partisans à rejeter les résultats, estimant que le scrutin avait été entaché de fraudes.
Jessie Kabwila, secrétaire générale du MCP, a déclaré aux médias que son parti n’était pas prêt à accepter ces résultats en raison des
"irrégularités massives"
.
"Nous ne sommes pas prêts à abandonner notre lutte pour exiger justice sur les résultats du scrutin. Nous voulons nous assurer que le vainqueur soit déclaré sur le mérite"
, a-t-elle ajouté.
Mardi, sept millions de Malawites éligibles ont voté pour élire un nouveau président, des membres du Parlement et des conseillers municipaux pour un mandat de cinq ans.
Chakwera, candidat à sa réélection, et l’ancien président Arthur Peter Mutharika, du Parti démocratique progressiste, étaient les principaux favoris de ce scrutin très disputé.
L’organisme électoral doit annoncer les résultats au plus tard mercredi, comme le prévoit la constitution, alors que la pression s’intensifie pour leur publication.
Le président de la commission électorale a appelé au calme et a mis en garde les partisans des partis contre toute incitation à la violence et
"l’exercice d’une pression indue"
.
Quatre des 17 candidats à la présidentielle ont déjà reconnu leur défaite, tandis que les résultats partiels continuent d’arriver progressivement.
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