Crédit Photo : Compte de Cem Yoldas / Facebook
Le candidat à la Maire de Strabourg, Cem Yoldas, sur un tract en truc.
À quatre mois des élections municipales de mars 2026, le candidat d’extrême gauche à la mairie de Strasbourg, Cem Yoldas, diffuse une partie de sa propagande électorale traduite en arabe, en turc et en alsacien, a-t-il annoncé sur ses réseaux sociaux.
Présentant Strasbourg comme
"une ville multiculturelle"
, le candidat affirme vouloir
"parler à chaque Strasbourgeois avec la langue qu’il ou elle maîtrise le mieux".
Le tract, qui évoque notamment la gratuité des transports publics et des cantines scolaires, la baisse des loyers ou encore le désarmement de la police municipale, a été décliné dans trois langues.
Cette initiative a suscité des critiques de responsables et militants d’extrême droite sur les réseaux sociaux. La députée Rassemblement National Alexandra Masson a dénoncé
"un candidat français qui ignore la langue française"
, tandis que l’activiste Damien Rieu a ironisé sur des
"élections municipales au Strasbouristan"
. Cem Yoldas leur a répondu en rappelant que sa liste défend le droit de vote des étrangers.
Selon son parti, Révolution Permanente, le candidat fait l’objet d’insultes à caractère raciste depuis l’annonce de sa candidature.
L’usage de tracts traduits dans une langue étrangère est déjà apparu par le passé. En 2007, un recours visant un tract en vietnamien avait été rejeté par le Conseil constitutionnel, qui avait rappelé qu’aucune disposition n’interdit de telles traductions. Le ministère de l’Intérieur avait confirmé en 2009 qu’aucune règle électorale ne s’y oppose.
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