Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé son espoir que les discussions techniques en cours en Türkiye débouchent sur “un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, ouvrant la voie à de véritables négociations de paix.”
S’exprimant jeudi devant la presse, lors de la deuxième journée de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Antalya, dans le sud-ouest de la Türkiye, Barrot a rappelé qu’une délégation technique désignée par le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer une équipe ukrainienne sur place.
Selon lui, cette initiative pourrait permettre à Moscou d’éviter les lourdes sanctions que les États-Unis et l’Union européenne envisagent dans les secteurs énergétique et financier.
“Notre objectif est de contraindre Poutine à mettre fin à la guerre par la pression des sanctions,”
a-t-il précisé.
Jean-Noël Barrot a averti qu’il fallait éviter les trois écueils ayant conduit à l’échec des négociations de 2022 à Istanbul : entamer des pourparlers sans cessez-le-feu préalable, exiger le désarmement de l’Ukraine, et lever les sanctions contre la Russie dès le début du processus.
Il a également averti que de nouvelles sanctions sont prêtes à être imposées si la Russie persiste à ignorer les efforts diplomatiques.
Dans un message publié sur son compte X à l’issue de ses rencontres à Antalya, le ministre a conclu:
“Nous sommes en Türkiye, aux côtés de l’Ukraine. Le message est clair: cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Si la Russie refuse, elle choisira l’isolement et les sanctions.”
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