Les prix de l’immobilier mondial atteignent des niveaux records en 2025

18:022/10/2025, Perşembe
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New York reste la ville la plus chère au monde, selon un rapport de Deutsche Bank.
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New York reste la ville la plus chère au monde, selon un rapport de Deutsche Bank.

Les prix des logements ont atteint des sommets historiques en 2025 dans les grandes métropoles mondiales, portés par la demande accrue liée au télétravail post-pandémie.

Selon un rapport de Deutsche Bank, New York conserve la première place mondiale avec le loyer moyen le plus élevé.

À New York, le loyer mensuel moyen a grimpé à 4.143 dollars, soit une hausse de 22 % au cours des cinq dernières années. Boston suit avec un loyer moyen de 3.394 dollars, tiré vers le haut par le coût du foncier et des matériaux, qui limite la construction résidentielle. La ville enregistre ainsi une augmentation de 25 % sur cinq ans.


San Francisco se classe quatrième avec un loyer moyen de 3.332 dollars, en hausse de seulement 1 %. Singapour arrive juste après les trois villes américaines, avec 3.167 dollars par mois, enregistrant une flambée spectaculaire de 55 %.


À Londres, les loyers ont progressé de 39 % en cinq ans, atteignant en moyenne 2.985 dollars, tandis qu’à Zurich, ils ont bondi de 35 % pour atteindre 2.720 dollars. Los Angeles suit avec 2.613 dollars (+17 %), puis Dubaï avec 2.401 dollars, soit une hausse de 54 %.


À Dublin, le loyer moyen atteint 2.378 dollars (+26 %), contre 2.358 dollars à Amsterdam (+32 %). Chicago affiche 2.344 dollars (+25 %), devant Genève (2.330 dollars, +20 %). En revanche, Hong Kong est l’exception, avec une baisse de 3 % sur cinq ans, à 2.202 dollars.


Sydney enregistre un loyer moyen de 2.164 dollars (+23 %), suivie par Luxembourg (2.086 dollars, +23 %), Copenhague (2.021 dollars, +32 %), l’île de Vancouver (1.994 dollars, +34 %), Toronto (1.807 dollars, +14 %), Munich (1.759 dollars, +23 %) et Oslo (1.689 dollars, +28 %).


Bayram Tekce, président de l’Association turque des exportateurs de services immobiliers (GIGDER), a expliqué à la presse que les loyers suivent mécaniquement l’évolution des prix de vente:


Quand la demande augmente, les investisseurs relèvent les prix, dans l’attente d’un retour sur investissement.

Selon lui, la mondialisation et la migration de la main-d’œuvre vers les métropoles, notamment dans les secteurs de la finance, de la technologie et des médias, alimentent la demande.
"La hausse du tourisme accentue aussi la pression sur le marché, car les hôtels ne suffisent pas à absorber la demande. Cela a ouvert la voie à des plateformes comme Airbnb, où chaque appartement devient un modèle de revenu."

Il souligne également que
"la rareté des terrains constructibles, les contraintes de zonage et l’offre limitée entretiennent la flambée des loyers et des prix"
.

De son côté, l’économiste immobilier turc Ahmet Buyukduman a jugé ce classement prévisible:


Les loyers sont directement liés aux niveaux de revenus. Plus le revenu par habitant est élevé, plus les loyers sont élevés.

Il a ajouté que les loyers en Türkiye avaient eux aussi fortement progressé ces dernières années, en parallèle de l’augmentation des revenus.


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