
L’OCDE a annoncé mardi une révision en hausse de la croissance mondiale pour 2025, désormais attendue à 3,2% contre 2,9% en juin. L’Inde (6,7%) et la Chine (4,9%) apparaissent comme les principaux moteurs de l’économie mondiale, tandis que les pays de la zone euro, notamment l’Allemagne (0,3%) et la France (0,6%), affichent une croissance limitée. Les États-Unis et le Japon enregistrent de légères progressions, confirmant des disparités régionales fortes dans les perspectives économiques.
L’OCDE a revu mardi ses prévisions économiques mondiales, rehaussant sa projection de croissance pour 2025 à 3,2% contre 2,9% estimés en juin. Cette amélioration reflète une résilience plus forte qu’anticipé face aux tensions commerciales liées aux droits de douane.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) souligne que la dynamique de croissance est portée par les grandes économies émergentes, en particulier l’Inde, attendue à 6,7% en 2025, et la Chine avec 4,9%. Ces deux pays confirment leur rôle de moteurs de l’économie mondiale malgré un contexte géopolitique tendu.
Les pays développés en retrait
Du côté des grandes puissances, l’économie américaine devrait croître de 1,8%, soit un léger rebond par rapport aux prévisions de juin. Le Japon surprend par une révision à la hausse de sa croissance à 1,1%, signe d’une reprise plus solide qu’attendue.
Si l’OCDE anticipe une stabilisation à 2,9% pour 2026, les écarts entre régions restent significatifs. Les économies émergentes, à l’image du Brésil (+2,3%), affichent une meilleure dynamique que les pays européens, freinés par l’inflation et les tensions commerciales.