
Violée par des policiers, cette femme prostituée de Johannesburg participe à l'élaboration d'une application intégrant l'IA, dotée d'un bouton de panique, pour venir en aide aux femmes sud-africaines qui subissent un nombre affolant d'agressions.
Peaches, nom d'emprunt qu'utilise cette femme de 35 ans, figure parmi les plus d'un tiers de Sud-Africaines qui subiront des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie, selon l'ONU.
Dotée d'un bouton d'urgence pour déployer des agents de sécurité privée, d'un espace pour sauvegarder des éléments de preuve et d'un centre de ressources, l'application comptera aussi un chatbot piloté par l'intelligence artificielle, appelé Zuzi, qui doit être présenté en début de semaine au Sommet pour l'action sur l'IA à Paris.
Je voulais créer des solutions technologiques pour donner aux survivants les moyens d'agir, en veillant à ce qu'ils reçoivent une aide urgente, des conseils juridiques et le soutien émotionnel nécessaire, sans aucune barrière.
Violence omniprésente
Elle propose une carte des dispensaires et refuges à proximité mais aussi un coffre-fort numérique où elles peuvent télécharger photos, vidéos ou rapports de police qui seront protégés sur les serveurs du GRIT.
L'application est gratuite et financée par des dons, notamment de la Fondation Gates et Expertise France. Elle compte déjà 12.000 utilisateurs.
Il y a quelque chose qui dérape dans le passage à l'âge adulte.