
Crédit photo: Romuald Vissoh / Nouvelle Aube
La langue chinoise commence par intéresser plusieurs jeunes Béninois. A l'institut Confucius de l'Université d'Abomey-Calavi, tous les étudiants qui ont fini la formation en langue chinoise ont trouvé du travail.

Bénin: Le chinois comme formation à l’université
International / Afrique
15 août, mardi
Mirabelle, la vingtaine est une étudiante béninoise en 2e année de Chinois. Ce matin, le cours est axé sur la didactique chinoise. La quasi-totalité des anciens étudiants sont des interprètes-traducteurs. Ceux-ci encore à l'école doivent maîtriser les techniques de la didactique.
Peut-être ils seront appelés au terme de leur formation à enseigner ou à faire la traduction et l'interprétariat.
Pendant que Mirabelle est au tableau en faisant l'exercice d’application sous la direction de la professeure, ses camarades prennent note. Mirabelle veut aller en chine pour réaliser un rêve.
"Je veux voyager en Chine pour poursuivre mes études de Master et pourquoi pas la thèse de doctorat. Je veux également aller apprendre leur danse qui ressemble à la salsa afro-brésilienne"
, précise Mirabelle.
Impressionnant…
Impressionnant…
Dans cette classe de 2e année, la pratique de la langue chinoise est remarquable. Ces jeunes Béninois parlent couramment le Chinois au grand bonheur de leur professeure.
Leur niveau est satisfaisant.
"En deuxième année, il y a un examen qu’on passe en Chine et dont le nom est HSK 4 trois et quatre. Ici leur niveau actuel est équivalent au HSK 4 quatre"
, se félicite Guo Lu, la professeure de didactique chinoise à
l’Institut Confucius.
Avec des résultats aussi impressionnants, l'administration de l'Institut Confucius est contente de contribuer à résorber le taux de chômage des jeunes. Les étudiants formés ne chôment point.
"Presque tous. Je peux aller jusqu’à 90% qui travaillent déjà parce qu’aujourd’hui, en fait, aussitôt en 2e année ils sont sollicités en fait par les entreprises chinoises de la place"
, déclare tout heureux, Professeur Julien Sègbo, le directeur béninois de l'institut Confucius. Son homologue chinois est satisfait du taux de pénétration de la langue au Bénin.
Le Chinois est aujourd'hui appris par plus de cinq mille Béninois à divers niveaux d'enseignement.
Par Romuald Vissoh
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