Corée du Sud: Yoon Suk Yeol libéré après l'ordre des procureurs

14:498/03/2025, samedi
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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol réagit à ses partisans à son arrivée à la résidence présidentielle à Séoul, le 8 mars 2025. Le président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol a été remis en liberté le 8 mars, après qu'un tribunal a annulé son arrestation pour des raisons de procédure, mais il fait toujours l'objet d'une enquête concernant sa déclaration de la loi martiale.
Crédit Photo : YONHAP / AFP
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol réagit à ses partisans à son arrivée à la résidence présidentielle à Séoul, le 8 mars 2025. Le président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol a été remis en liberté le 8 mars, après qu'un tribunal a annulé son arrestation pour des raisons de procédure, mais il fait toujours l'objet d'une enquête concernant sa déclaration de la loi martiale.

L'ex-président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, a été libéré samedi après que les procureurs aient ordonné sa mise en liberté suite à une décision de justice.

Vendredi, le tribunal du district central de Séoul a statué en faveur de la demande de Yoon d'annuler son arrestation, lui accordant ainsi sa libération.


Après sa sortie, Yoon a remercié le tribunal pour son courage et sa détermination à
"corriger l'illégalité",
selon l'agence de presse Yonhap.

Crédit Photo : Jung Yeon-je / AFP
Des partisans du président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol agitent des drapeaux sud-coréens et américains lors d'un rassemblement près de la résidence présidentielle à Séoul, le 8 mars 2025, après l'arrivée à la résidence d'un cortège transportant Yoon. Le président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol a été remis en liberté le 8 mars, après qu'un tribunal a annulé son arrestation pour des raisons de procédure, mais il fait toujours l'objet d'une enquête concernant sa déclaration de la loi martiale.

Le mois dernier, Yoon avait déposé une requête auprès du tribunal du district central de Séoul, affirmant que son inculpation en raison de la déclaration de la loi martiale de courte durée était illégale.


En effet, Yoon a été libéré 52 jours après avoir été détenu et amené au centre le 15 janvier en lien avec son décret de loi martiale du 3 décembre.


A titre de rappel, Yoon avait été d'abord arrêté le 15 janvier et formellement incarcéré le 19 janvier dans le cadre d'une enquête élargie sur le décret de loi martiale raté, qu'il avait défendu. Il a été inculpé le 26 janvier.


Yoon fait l'objet d'une enquête criminelle pour abus de pouvoir et pour avoir dirigé une insurrection.

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