
Le ministère palestinien de la Santé a dénoncé l’attaque israélienne contre l’hôpital Nasser à Khan Younès, seul établissement public du sud de Gaza. Selon lui, 20 personnes, dont des soignants, des patients, des journalistes et des secouristes, ont été tuées et des dizaines blessées. Le ministère parle d’une "destruction systématique du système de santé" et accuse la communauté internationale de complicité par son silence. Les bombardements ont provoqué panique et interruption des interventions chirurgicales.
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a fermement condamné lundi matin l’attaque israélienne visant le complexe médical Nasser à Khan Younès, le seul hôpital public encore en service dans le sud de la bande de Gaza.
Selon les premières données, 20 personnes ont été tuées, parmi lesquelles des médecins, des patients, des journalistes et des secouristes, tandis que plusieurs dizaines d’autres ont été blessées.
Le ministère a précisé que le bombardement a provoqué une panique généralisée, interrompu les opérations chirurgicales en cours et privé de nombreux patients de soins vitaux. Il a lancé un appel urgent à la communauté internationale et aux organisations de santé afin de garantir la survie des derniers services médicaux encore opérationnels à Gaza.