
Le parlement sud-coréen a adopté lundi un projet de réforme visant à renforcer les droits des actionnaires minoritaires dans les grandes entreprises en renforçant la surveillance de la gestion.
La quatrième plus grande économie d'Asie est dominée par des conglomérats familiaux -- connus sous le nom de chaebols -- qui en gardent le contrôle à travers des réseaux complexes de participations croisées qui leur permettent d'exercer un pouvoir énorme sans participation majoritaire.
Le président coréen Lee Jae Myung, élu en juin, avait fait campagne sur une plateforme de réforme des entreprises pour mieux protéger les actionnaires minoritaires.
La loi a été adoptée avec 180 votes pour. L'opposition a boycotté le vote, après avoir organisé une obstruction systématique.
La loi augmente également le nombre de membres du comité d'audit qui ne sont pas élus par les actionnaires membres du bloc de contrôle, passant d'un à au moins deux.
Entraîné par l'anticipation d'une réforme de la gestion des entreprises, l'indice de référence Kospi de la Bourse de Corée du Sud a pris 15,8% depuis l'investiture du président Lee en juin.