Une photo diffusée par le service de presse du parlement libanais le 24 novembre 2024 montre le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, donnant une conférence de presse après avoir rencontré le président du parlement libanais à Beyrouth. Son mandat a pris fin le 1er décembre 2024.
L'ancien chef de la politique étrangère de l'UE Josep Borrell a accusé des groupes armés liés aux Etats-Unis d'avoir tué des centaines de Palestiniens affamés à Gaza, tout en critiquant l'inaction de l'UE.
Dans un message publié sur le réseau social X, jeudi, Borrell a déclaré :
"En un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains alors qu'ils étaient en quête de nourriture aux points indiqués par ladite Fondation humanitaire pour Gaza"
.
"C'est horrible, mais la Commission européenne et le Conseil de l'UE restent réticents à prendre des mesures pour lutter contre ces crimes"
, a-t-il ajouté.
Borrell, qui a achevé son mandat de chef de la diplomatie de l'UE en 2024, a été un critique virulent des attaques d'Israël et a précédemment appelé à une révision de l'accord d'association UE-Israël.
Depuis octobre 2023, Israël a tué plus de 57 000 Palestiniens à Gaza, dont une majorité de femmes et d'enfants. La guerre génocidaire israélienne a détruit l'enclave, provoqué des pénuries alimentaires et favorisé la propagation de maladies.
Plusieurs Palestiniens ont été tués ces derniers jours alors qu'ils tentaient d'obtenir une aide humanitaire indispensable sur des sites associés à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation américaine soutenue par Israël.
Israël a interrompu l'approvisionnement de Gaza en mars, tandis que la GHF a commencé ses activités à la fin du mois de mai.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
Israël est également poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.
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