Sur cette photo prise et diffusée par le service d'urgence ukrainien à Kryvyi Rig le 2 avril 2025, des sauveteurs ukrainiens s'efforcent d'éteindre un incendie sur le site d'une attaque au missile, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine.
La Russie a accusé jeudi l'Ukraine d'une nouvelle violation du moratoire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques des deux côtés, un moratoire négocié par les États-Unis, à la suite des négociations en Arabie Saoudite.
Le mois dernier, les États-Unis ont négocié deux accords entre la Russie et l'Ukraine : l'un pour
"assurer la navigation en toute sécurité"
en mer Noire et l'autre pour une suspension de 30 jours des attaques visant les infrastructures énergétiques, suite aux pourparlers en Arabie Saoudite.
Malgré ces accords, les deux parties se sont fréquemment accusées mutuellement de violer la pause sur les frappes liées à l'énergie.
Dans une déclaration du ministère russe de la Défense, il a été affirmé qu'au cours de la dernière journée, Kiev avait frappé deux infrastructures énergétiques russes dans les régions frontalières de Belgorod et de Kursk, ainsi que deux installations pétrolières dans les zones contrôlées par la Russie dans les régions de Louhansk et de Zaporizhzhia.
"Les frappes quotidiennes unilatérales des Forces armées ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes confirment l'incapacité totale du régime actuel de Kiev à respecter les accords éventuels pour le règlement du conflit en Ukraine"
, a-t-il indiqué.
L'état-major ukrainien a ensuite démenti les accusations de la Russie dans une déclaration sur Telegram, affirmant que l'armée ukrainienne respectait strictement les termes du moratoire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques, tant en Russie que dans les zones de l'Ukraine contrôlées par Moscou.
Indiquant que les frappes sont menées
"exclusivement contre des cibles militaires"
, la déclaration a ensuite accusé Moscou de
"produire des faux"
concernant les attaques ukrainiennes contre les infrastructures énergétiques russes.
"En particulier, le ministère russe des Affaires étrangères a préparé un autre pseudo-rapport sur des attaques fabriquées contre plusieurs entreprises russes de pétrole, de gaz et d'électricité",
a-t-il ajouté.
Elle a également fait état de
"nombreuses"
violations de l'accord de la part de la Russie, accusant Moscou d'attaquer des installations énergétiques ukrainiennes dans les régions de Kharkiv, Poltava, Dnipropetrovsk et Kherson.
Le service diplomatique russe
"diffuse traditionnellement de fausses accusations sans fondement afin de rejeter la responsabilité de la rupture du règlement pacifique sur l'Ukraine et de poursuivre la guerre d'agression contre notre État"
, a-t-il conclu.
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