
Le 2e Sommet africain sur le climat (ACS2) en Éthiopie vise à renforcer l'unité du continent face à la crise climatique, à promouvoir les priorités de l'Afrique dans les négociations mondiales et à augmenter les financements pour le développement vert.
Selon les informations diffusées par la télévision d'État éthiopienne Fana, le sommet, qui se déroule du 8 au 10 septembre, a débuté au Centre international de conférences d'Addis-Abeba, sous l'organisation de la Commission de l'Union africaine (UA) et du gouvernement éthiopien.
Elle a indiqué que les liens fraternels entre l'Afrique et les Caraïbes avaient été renforcés et a souligné la nécessité pour les deux régions de poursuivre leur coopération dans des domaines tels que la santé, les transports et le commerce, tout en agissant ensemble pour réformer les systèmes financiers internationaux.
Il a aussi souligné que le sommet offre une occasion unique de coopération dans des domaines tels que le commerce, l'investissement, le tourisme, la science, la technologie et la justice.
Le sommet durera deux jours
Le thème du sommet, organisé par la Commission de l'Union africaine (AfB) et le gouvernement éthiopien, est intitulé "Accélérer les Solutions Climatiques Mondiales : Financement pour le Développement Résilient et Vert de l'Afrique".
Le sommet, qui se tient tous les deux ans, rassemble des chefs d'État, des partenaires de développement, des organisations intergouvernementales, ainsi qu'un grand nombre d'universitaires, d'ONG, ainsi que des groupes de femmes et de jeunesse.
Le sommet devrait également aboutir à l'adoption de la Déclaration d'Addis-Abeba, la publication de rapports de premier plan et le lancement d'initiatives visant à mobiliser des investissements verts d'un montant de plusieurs milliards de dollars.
Le sommet a débuté après les événements de la Semaine du Climat 2025, récemment organisés dans divers endroits d'Addis-Abeba.
L'ouverture du sommet a vu la participation du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, du président en exercice de l'Union africaine, João Lourenço, président de l'Angola, du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ainsi que de nombreux chefs d'État et de gouvernement, de représentants de la société civile, de groupes de jeunesse et de représentants du secteur privé.