Le Qatar accueille un sommet visant à apaiser les tensions dans l’est de la RDC

La rédaction avec
11:5115/05/2015, vendredi
MAJ: 19/03/2025, mercredi
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L'Émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le président rwandais Paul Kagame et le président congolais Félix Tshisekedi.
L'Émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le président rwandais Paul Kagame et le président congolais Félix Tshisekedi.

Le Qatar a accueilli un sommet trilatéral mardi à Doha visant à apaiser les troubles dans l’est de la République Démocratique du Congo.

Cette rencontre a réuni l’Émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le président rwandais Paul Kagame et le président congolais Félix Tshisekedi.


Selon l’Agence de Presse du Qatar, les trois dirigeants ont
“salut les progrès réalisés dans les processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que le sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), qui s’est tenu à Dar es Salaam, en Tanzanie, le 8 février 2025”.

Ils ont réaffirmé leur engagement mutuel
“en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”
, tel qu’il a été convenu lors du sommet. Ils ont également convenu de la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha
“afin d’établir des bases solides pour une paix durable, comme envisagé dans le processus Luanda/Nairobi, désormais fusionné et/ou aligné”.

Kagame et Tshisekedi ont exprimé leur gratitude envers le Qatar et l’Émir Sheikh Tamim pour leur hospitalité et l’organisation de ces négociations productives, qui ont contribué à instaurer la confiance dans un engagement commun pour un avenir sécurisé et stable pour le Congo et la région.


Le Congo et les pays occidentaux accusent le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, également appelés l’Armée Révolutionnaire du Congo. Le Rwanda a nié ces accusations. Depuis décembre, ce groupe rebelle a intensifié son offensive dans l’est du Congo, capturant les capitales provinciales de Goma et de Bukavu.


Les pourparlers de paix entre le gouvernement congolais et le M23, facilités par le président angolais João Lourenço, médiateur de l’Union africaine pour le conflit au Congo, étaient prévus pour mardi en Angola. Le gouvernement congolais a indiqué que plus de 7 000 personnes ont été tuées dans les combats depuis janvier.


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