
Le président libanais Joseph Aoun et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, se sont entretenus mercredi à Beyrouth au sujet d’un plan gouvernemental visant à contrôler les armes dans le pays, ainsi que des attaques israéliennes continues dans le sud du Liban.
À l’issue de la rencontre, Abdelatty a déclaré que sa visite à Beyrouth, entamée mardi soir, reflétait l’engagement de l’Égypte en faveur de la sécurité et de la stabilité du Liban.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu annoncé en novembre 2024, l’armée israélienne devait se retirer du sud du Liban en janvier dernier. Cependant, elle n’a procédé qu’à un retrait partiel et maintient encore une présence militaire dans cinq postes frontaliers.
Le 5 août, le gouvernement libanais a approuvé un plan, basé sur une proposition du médiateur américain Tom Barrack, visant à soumettre l’ensemble des armes, y compris celles détenues par le Hezbollah, à l’autorité de l’État. L’armée a été chargée de mettre ce plan en œuvre d’ici fin 2025.
La situation dans le sud du Liban ne cesse de se dégrader depuis plusieurs semaines, l’armée israélienne multipliant les frappes aériennes presque quotidiennes sur le territoire libanais, affirmant viser des membres du Hezbollah et leurs infrastructures.
Dimanche, une frappe israélienne a tué à Beyrouth Haitham Tabtabai, l’un des principaux commandants du Hezbollah.
Selon le ministère libanais de la Santé, au moins 331 personnes ont été tuées et 945 autres blessées par des tirs israéliens depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.









