À Bobigny, un Franco-Algérien agressé par son voisin lors d’un incident à caractère raciste se retrouve paradoxalement poursuivi devant la justice. Malgré les accusations de harcèlement visant le voisin, celui-ci est resté libre, tandis que la victime a été placée en garde à vue. Cette situation relance les critiques sur un possible racisme judiciaire en France. Associations et proches dénoncent un traitement inéquitable et réclament une requalification des faits pour garantir une procédure impartiale.
À Bobigny, une affaire suscite l’indignation. Un Franco-Algérien, victime déclarée d’une agression raciste de la part de son voisin, se retrouve paradoxalement poursuivi devant le tribunal.
Les faits remontent à une altercation au cours de laquelle le voisin, déjà connu pour des comportements de harcèlement, aurait proféré des insultes à caractère raciste avant d’en venir à l’agression.
Selon les proches de la victime, l’homme a été placé en garde à vue, tandis que son agresseur présumé est resté libre. Cette décision judiciaire alimente les dénonciations de
"racisme judiciaire"
, une expression utilisée par plusieurs associations pour qualifier des procédures jugées déséquilibrées lorsque des personnes issues de minorités sont impliquées.
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