
Considéré comme l’un des sommets les plus importants au monde, le G20 qui réunit 20 pays développés, s’est tenu cette année dans la ville de Johannesburg, en Afrique du Sud. Même si les États-Unis, l’un des membres les plus scrutés du G20, n’aient pas participé à cette édition, le sommet, que certains milieux estiment proche de la fin de son cycle d’influence, a malgré tout, mené ses réunions à terme cette année.
Bien que les États-Unis, qui orientent habituellement l’agenda du sommet, n’aient pas pris part à la réunion, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a, fait rare, fait approuver et annoncer la Déclaration du Sommet aux participants dès le début.
Le sommet des chefs d’État du G20 organisé à Johannesburg a montré que le multilatéralisme demeure d’actualité et qu’un sommet peut se tenir même en l’absence des grandes puissances mondiales. Par la Déclaration publiée à cette occasion, l’Afrique du Sud, qui assurait pour la première fois la présidence africaine du G20 est parvenue, malgré les usages habituels, à mener l’événement à son terme avec succès.
Dans le cadre du G20, la déclaration commune, traditionnellement préparée et approuvée par les chefs d’État, était en général adoptée et annoncée à la fin du sommet. Cette fois pourtant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est écarté de cette pratique. Dès l’ouverture des discussions, il a présenté un texte qu’il est parvenu à faire approuver par de nombreuses délégations, puis l’a rendu public malgré l’absence des pays habituellement considérés comme déterminants dans ce processus.
Le fait que la déclaration ait été élaborée selon une méthode différente, en l’absence des États-Unis, constitue un résultat à la fois inédit et significatif de ce sommet du G20 et est considéré comme un succès diplomatique pour la République d’Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud a réussi à inscrire les priorités des pays en développement parmi les points majeurs de l’agenda du G20. La Déclaration du sommet met particulièrement en avant la soutenabilité de la dette des pays de plus en plus nombreux à être endettés, ainsi que la nécessité d’apporter davantage de soutien aux pays touchés par les catastrophes climatiques, domaines dans lesquels le sommet peut être considéré comme ayant obtenu un succès notable.
À la clôture du sommet, le président sud-africain a souligné l’importance du fait que la "coopération multilatérale" ait été réaffirmée comme essentielle pour la stabilité et l’avenir du monde, et que les objectifs communs aient largement prévalu sur les divergences existantes, un point qu’il a jugé marquant pour ce sommet.
Notre président a pris la parole lors de la session intitulée "Un avenir juste et raisonnable pour tous: Minéraux critiques, Emploi digne, Intelligence artificielle" ainsi que lors d’une session à huis clos réservée aux participants.
Par ailleurs, notre président a participé, en marge du sommet, aux sessions "Croissance économique inclusive et durable sans laisser personne de côté: Construction des économies, Rôle du commerce, Financement du développement et Charge de la dette" et "Un monde résilient-Contribution du G20: Réduction des risques de catastrophes, Changement climatique, Transition énergétique équitable, Systèmes alimentaires", et a également tenu de nombreuses rencontres bilatérales.
Il a également prononcé un discours qui a pleinement répondu aux attentes des pays en développement, à un moment où le monde ressentait le plus vivement la nécessité de se pencher sur ces questions sensibles et où l’unité et la solidarité étaient les plus indispensables. À cet égard, son intervention a été l’une des plus remarquées, suivies et appréciées du sommet.
D’un autre point de vue, notre président a contribué à ce que le sommet du G20 accorde une place importante aux régions du monde les plus en difficulté, qui peinent à bénéficier équitablement de la prospérité économique, du développement et des opportunités touchant une large part de la population mondiale, et qui font face à de grandes difficultés liées notamment aux changements climatiques.
En ce faisant, il a permis de maintenir ces enjeux à l’agenda et a apporté une contribution majeure à ce que le sommet, créé en 1999 et considéré aujourd’hui en Occident comme proche de la fin de son cycle, renouvelle son programme et ses priorités à l’échelle de nombreux pays.
Par ailleurs, outre les États-Unis, les dirigeants de la Chine, de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, du Mexique et de l’Indonésie n’ont pas participé au sommet et y ont été représentés essentiellement par leurs délégations. Le président russe Vladimir Poutine n’a également pas pris part à la réunion.
À l’ouverture du sommet, l’Argentine, qui n’avait pas émis d’objection sur le texte du sommet, a toutefois critiqué les passages relatifs au processus de paix au Moyen-Orient et a déclaré ne pas y adhérer.
Dans les conditions actuelles, à l’instar de ce qui se passe à l’Assemblée générale des Nations unies, notre président a porté au sommet du G20, dominé par les pays développés, les difficultés rencontrées par les pays en développement et les pays les moins avancés. Il a ainsi ouvert la voie pour que les questions de partage équitable, de paix, de stabilité et de développement deviennent des points majeurs de l’agenda du G20, et a permis que les responsabilités des pays développés envers les pays en développement soient de nouveau discutées et négociées.
Le nom et le logo BIST sont protégés sous le "Certificat de Marque Protégée" et ne peuvent être utilisés, cités ou modifiés sans autorisation.Tous les droits d'auteur des informations publiées sous le nom BIST appartiennent entièrement à BIST et ne peuvent être republiés. Les données de marché sont fournies par iDealdata Finansal Teknolojiler A.Ş. Les données des actions BIST sont retardées de 15 minutes.