
Les guerres qui secouent plusieurs pays africains, notamment le Soudan, le Congo, la République centrafricaine, le Nigeria ou encore le Cameroun, sont souvent perçues comme des conséquences directes de l’ingérence coloniale . Pourtant, aujourd’hui, ce ne sont plus uniquement les anciennes puissances coloniales qui tirent sur les Africains, mais surtout les Africains eux-mêmes, victimes de divisions héritées de cette période.
Un héritage colonial aux répercussions toujours vives
Cette mentalité coloniale persiste encore dans plusieurs États africains, où l’héritage colonial continue d’orienter les conflits identitaires et territoriaux entre peuples qui vivaient autrefois en harmonie.
Entre rivalités ethniques et luttes pour le pouvoir
Depuis les indépendances, les États africains peinent à forger une unité nationale stable. De nombreuses luttes politiques prennent la forme d’oppositions ethniques, menant parfois à des tentatives d’exclusion de communautés voisines. Au Soudan et en République démocratique du Congo, les conflits mêlent ainsi enjeux identitaires, économiques et politiques, avec parfois la couleur de peau utilisée comme critère discriminant, alimentant racisme et exclusion.
L’espoir porté par les voix africaines engagées
Pourtant, des leaders et intellectuels africains portent un message d’unité et de réconciliation. Thomas Sankara appelait à une révolution culturelle pour dépasser les divisions artificielles.
Ibrahim Traoré poursuit cette lutte, dénonçant les manipulations qui alimentent les conflits ethniques pour des intérêts de pouvoir. Leur conviction commune est que seule l’unité des peuples africains peut mettre fin à ce cycle de violence.
Des philosophes africains insistent également sur la nécessité de repenser la citoyenneté, dépassant les séparations ethniques figées par la colonisation, pour construire une paix durable.









