
Le meurtrier présumé d'Aboubakar Cissé, tué à coups de couteau, fin avril dans l'enceinte de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe, dans le Gard, souffrait d'une abolition de son discernement au moment de son passage à l'acte, d'après la presse française.
Ces conclusions, si elles venaient à ne pas être contredites par de prochaines expertises, pourraient aboutir à une déclaration d'irresponsabilité pénale, privant les proches de la victime et les parties civiles d'un éventuel procès.
L'assaillant, qui a pris la fuite après avoir laissé sa victime à l'agonie, s'est finalement rendu aux autorités quelques jours plus tard, en Italie.
Une enquête a été ouverte sous la qualification d'assassinat et placée sous l'égide du parquet d'Alès.
Le principal suspect, qui a été incarcéré dans la foulée, a finalement été transféré en psychiatrie le 20 juin dernier, son état ayant été jugé incompatible avec son maintien en détention.