Netanyahu rejette les pressions internationales en faveur d'un règlement permanent avec les Palestiniens

15:5016/02/2024, Cuma
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Crédit Photo : ABIR SULTAN / AFP / Archive
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rejeté, vendredi, les pressions internationales en faveur d'un règlement permanent avec les Palestiniens, s'opposant à la reconnaissance unilatérale de l'État palestinien.

"Israël rejette catégoriquement les diktats internationaux concernant un règlement permanent avec les Palestiniens"
, a écrit Netanyahu sur X.

"Un tel accord ne pourra être obtenu que par des négociations directes entre les parties, sans conditions préalables"
, a-t-il ajouté. Et de poursuivre:

Israël continuera à s'opposer à la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien.

Le premier ministre israélien a également fait remarquer:
"Une telle reconnaissance à la suite du massacre du 7 octobre donnerait une énorme récompense à un terrorisme sans précédent et empêcherait tout futur accord de paix".

Selon le Washington Post, les États-Unis et un certain nombre de pays arabes seraient en train de finaliser un plan de paix à long terme entre Israël et les Palestiniens.

Ce plan comprend un calendrier ferme pour la création d'un État palestinien, qui pourrait être annoncé dès les prochaines semaines.


Israël a occupé Jérusalem-Est pendant la guerre israélo-arabe de 1967. Il a annexé la ville entière en 1980, revendiquant tout Jérusalem comme sa capitale
"éternelle et indivise"
, une décision qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Les Palestiniens, quant à eux, espèrent créer un État indépendant dans la Bande de Gaza et en Palestine, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Depuis l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts, selon Tel-Aviv, l'offensive israélienne sur Gaza a fait 28 775 morts et 68 552 blessés.


La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.


En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l'Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n'a pas été respecté.

L'article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d'un arrêt rendu par la Cour, l'autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s'il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l'arrêt.


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