Plusieurs milliers de personnes rassemblées à Paris pour le 76ᵉ anniversaire de la Nakba

21:3515/05/2024, mercredi
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Des centaines de personnes se sont rassemblées, ce mercredi 15 mai, place de la République, à Paris, pour marquer le 76ᵉ anniversaire de la Nakba.
Crédit Photo : Ümit Dönmez / AA
Des centaines de personnes se sont rassemblées, ce mercredi 15 mai, place de la République, à Paris, pour marquer le 76ᵉ anniversaire de la Nakba.

Des centaines de personnes se sont rassemblées, ce mercredi 15 mai, place de la République, à Paris, pour marquer le 76ᵉ anniversaire de la Nakba.

La manifestation s'est tenue à l'appel de dizaines d'associations du Collectif Urgence Palestine, en solidarité avec la Palestine.


Les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens ainsi que des banderoles et pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire
"Fin de la Nakba"
,
"Halte au génocide à Gaza"
ou encore
"Cessez-le-feu immédiat".

Les personnes présentes en plein cœur de la capitale française ont affiché leur solidarité avec les Gazaouis face aux bombardements israéliens qui se poursuivent dans l'enclave palestinienne depuis octobre dernier.


Aux cris de :
"Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide"
,
"Cessez-le-feu immédiat"
et
"Nous sommes tous des Palestiniens"
, ils ont réitéré leurs appels au Gouvernement français pour qu'il impose des sanctions à l'État israélien et cesse les exportations d'armes vers Tel Aviv.

Ce mercredi 15 mai, les Palestiniens marquent le 76ᵉ anniversaire de la Nakba, terme arabe signifiant
"la catastrophe".
Suite à la création de l'État d'Israël en 1948, environ 750 000 Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers, situés désormais en territoire israélien. Aujourd'hui, près de 80 % des habitants de Gaza sont des descendants de ces réfugiés.

La guerre actuelle suscite chez les Palestiniens la crainte d'une nouvelle humiliation et de perdre leurs derniers territoires restants.

Crédit Photo : Ümit Dönmez / AA
Une manifestante porte une pancarte "Tous les regards sur Rafah".

Situation humanitaire à Gaza


Depuis octobre 2023, l'armée israélienne pilonne la bande de Gaza. La guerre menée par Tel Aviv a tué et blessé plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes.


Pour la première fois depuis sa fondation en 1948,
l'État d'Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ)
, la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la bande de Gaza.

Un arrêt rendu le 26 janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.


Cette offensive a provoqué une catastrophe humanitaire, d'énormes destructions des infrastructures, dont les hôpitaux et les écoles, une famine qui ravage désormais de nombreuses régions de l'enclave palestinienne, ainsi qu'une catastrophe sanitaire majeure, selon les organisations onusiennes.


Les bombardements israéliens indiscriminés ont également causé des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité. Ces attaques ont poussé 85 % de la population de l'enclave palestinienne à se déplacer à l'intérieur du pays, notamment vers la ville de Rafah, au sud du territoire, elle-même cible d'une série d'attaques par l'armée israélienne.


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