Trump déclare qu'il "n'a pas consulté" Israël au sujet de sa politique à l'égard de la Syrie

La rédaction avec
18:0216/05/2025, Cuma
MAJ: 16/05/2025, Cuma
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Le président américain Donald Trump
Crédit Photo : Brendan SMIALOWSKI / AFP
Le président américain Donald Trump

Le président américain Donald Trump a affirmé, vendredi, qu’il n’avait pas consulté Israël avant de prendre la décision de reconnaître le nouveau gouvernement syrien et de lever les sanctions imposées à Damas.

“Je ne sais pas. Je ne les ai pas consultés à ce sujet”
, a-t-il déclaré aux journalistes, en réponse à une question sur l’éventuelle opposition israélienne à cette reconnaissance.

S’exprimant à bord d’Air Force One alors qu’il concluait sa tournée dans le Golfe, Trump a défendu sa position:
“J’ai estimé que c’était la bonne décision. On m’a beaucoup félicité pour cela. Écoutez, nous voulons que la Syrie réussisse. Ce pays est plongé dans le chaos depuis plus de dix ans, probablement bien plus.”

Il a qualifié les précédentes sanctions américaines de
“brutales”
, estimant qu’elles avaient privé la Syrie de toute perspective de relèvement. Selon lui, sa nouvelle approche offre désormais
“une chance”
au pays.

Trump a également salué le nouveau président syrien, Ahmad al-Charaa, qu’il a décrit comme
“un homme fort, jeune, énergique et déterminé à bien faire les choses”.

Ces déclarations interviennent à la suite d’une rencontre inédite mercredi à Riyad entre Trump et al-Charaa, marquant le niveau de contact le plus élevé entre Washington et Damas depuis la fuite de Bachar al-Assad vers la Russie en décembre 2024, mettant fin à six décennies de domination du parti Baas.


Dès mardi, Trump avait annoncé la levée des sanctions économiques qualifiées de
“brutales et paralysantes”
, à l’issue de discussions avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Dans le même élan diplomatique, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rencontré jeudi à Antalya le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Chaibani, ainsi que son homologue turc, Hakan Fidan, pour poursuivre les échanges avec les nouvelles autorités syriennes.


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