Le président américain Donald Trum, le 29 juillet 2025, à la fin de son voyage en Écosse.
Donald Trump a relancé le débat au sein du Parti républicain en appelant à renforcer l’aide humanitaire à Gaza. Une position qui divise : Marjorie Taylor Greene évoque un "génocide", tandis que d’autres comme Lindsey Graham refusent toute aide sans libération des otages. Les Démocrates, eux, appellent à une réponse humanitaire immédiate. Depuis octobre 2023, plus de 60.000 Palestiniens ont été tués, aggravant la famine et la crise humanitaire.
Les divisions s'accentuent au sein du Parti républicain après que Donald Trump a plaidé en faveur d’une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, confrontée à une famine infantile massive.
Marjorie Taylor Greene, proche alliée de Trump et figure du courant
America First,
a qualifié la situation dans l’enclave palestinienne de
"génocide"
. Elle a critiqué son collègue républicain Randy Fine pour avoir affirmé que les Gazaouis devaient
"mourir de faim"
tant que les otages n’étaient pas libérés.
Greene représente un courant encore minoritaire mais en expansion chez les Républicains, qui n'hésite plus à dénoncer publiquement la famine à Gaza.
Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, s’est aligné sur Donald Trump, appelant à
"atténuer la douleur et la faim"
dans la région. Il a toutefois réaffirmé sa volonté de voir le Hamas
"disparaître".
D’autres élus conservateurs restent fermement opposés à toute aide supplémentaire sans libération préalable des otages.
Le sénateur Lindsey Graham a rejeté les accusations de
"génocide"
, tandis que Ron Johnson a estimé que la question devait être traitée dans un cadre strictement interétatique.
"S’ils libéraient les otages, ils auraient plus de nourriture"
, a déclaré le sénateur Tommy Tuberville, résumant la position dure d’une frange du parti.
Chez les Démocrates, l’unité demeure plus marquée. Quarante élus ont appelé l’administration Trump à accroître l’aide humanitaire. La sénatrice Jacky Rosen a insisté sur l’urgence:
"Sans abandonner l’objectif de libération des otages, nous devons aussi répondre à la souffrance actuelle à Gaza".
Depuis le 7 octobre 2023, l’offensive israélienne a causé la mort de plus de 60.000 Palestiniens, selon les autorités locales, entraînant l’effondrement des infrastructures et une crise alimentaire d’une ampleur inédite.
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