Yémen: Les Houthis se disent prêts à rouvrir une route vitale entre Taiz et Aden après 10 ans de fermeture

La rédaction avec
09:563/06/2025, mardi
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Des membres des forces de sécurité montent la garde lors d'un rassemblement de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza et de condamnation des frappes américaines, à Sanaa, capitale du Yémen, le 30 mai 2025.
Crédit Photo : Mohammed HUWAIS / AFP
Des membres des forces de sécurité montent la garde lors d'un rassemblement de solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza et de condamnation des frappes américaines, à Sanaa, capitale du Yémen, le 30 mai 2025.

Le groupe des Houthis a annoncé lundi sa disposition à rouvrir une route stratégique reliant la ville centrale de Taiz à Aden, dans le sud du Yémen, après dix années de fermeture.

Mohammed Miftah, membre de l’administration houthie, a lancé cet appel après avoir parcouru l’axe Sanaa-Aden. Il a plaidé pour la réouverture de la route Al-Rahida–Al-Sharija, qui relie Taiz à Aden.


"Nous sommes prêts à rouvrir cette voie et à réparer le pont d’Aqan, situé dans la vallée de Rasad"
, a-t-il affirmé.

Le gouvernement yéménite n’a pas encore réagi officiellement, bien qu’il se soit déjà déclaré favorable à la réouverture de toutes les routes bloquées à travers le pays.


Cette initiative intervient au lendemain d’un appel lancé par l’envoyé spécial de l’ONU, Hans Grundberg, exhortant les deux parties à rouvrir davantage de voies de communication dans ce pays ravagé par la guerre.

Jeudi dernier, les autorités yéménites ont rouvert une route clé dans la province d’Al-Dhalea, rétablissant ainsi une liaison entre Sanaa et Aden, après sept ans de fermeture.


Le Yémen connaît une accalmie relative depuis avril 2022, à la suite d’une trêve ayant mis fin aux affrontements entre les forces gouvernementales et les Houthis. Le conflit avait débuté en septembre 2014, lorsque le groupe soutenu par l’Iran avait pris le contrôle de la capitale, Sanaa.


Depuis, la guerre a coûté la vie à plus de 150 000 personnes et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde, entraînant des dizaines de milliers de morts supplémentaires.


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