L'attaquant argentin de l'Atletico Madrid, Julian Alvarez, tirant un penalty durant lequel il a accidentellement touché deux fois le balon, lors des huitièmes de finale retour de la ligue des champions opposant le Real Madrid à l'Atletico Madrid, le 12 mars 2025.
À la suite de la polémique provoquée par l’annulation du tir au but de Julian Alvarez lors du match Atlético Madrid - Real Madrid en Ligue des champions, l’IFAB a clarifié la règle concernant les "doubles contacts" sur penalty. La nouvelle directive distingue les contacts délibérés des contacts accidentels, notamment quand un joueur glisse. Si un but est marqué après un double contact involontaire, le penalty devra être rejoué. En revanche, si la tentative échoue, elle ne sera pas retentée. L’UEFA appliquera cette nouvelle interprétation dès le 4 juin pour la demi-finale de la Ligue des nations, et la FIFA à partir de la Coupe du monde des clubs le 15 juin. Ce changement aurait pu influencer l'issue du match du 12 mars, marqué par l’annulation du but d’Alvarez après consultation de la VAR.
La FIFA et l’UEFA ont décidé de modifier immédiatement l’interprétation de la règle du penalty après la controverse provoquée par l’annulation du tir au but de Julian Alvarez lors du huitième de finale retour entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid en Ligue des champions.
Dans une circulaire datée du lundi 2 juin, l’International Football Association Board (IFAB), l’organisme chargé de définir les règles du jeu, a clarifié l’article concernant les
"doubles contacts"
lors des penalties. L’instance distingue désormais les cas de contact
délibéré
et
accidentel
, précisant que ce dernier survient souvent
"lorsque le joueur glisse au moment de frapper"
, indique le texte.
Une règle immédiatement appliquée par l’UEFA et la FIFA
Une règle immédiatement appliquée par l’UEFA et la FIFA
L’IFAB estime qu’il serait injuste de ne pas sanctionner un double contact involontaire,
"car le gardien peut être désavantagé par la nouvelle trajectoire du ballon"
. Toutefois, l’organisme indique que
si la tentative aboutit à un but, le penalty devra être rejoué
.
En revanche, si la frappe est manquée (hors cadre, arrêtée ou sur les montants),
"le joueur ne pourra pas retenter sa chance".
Cette nouvelle interprétation de la
Loi 14
entrera officiellement en vigueur le
1er juillet
, mais l’UEFA a précisé dans un communiqué publié mardi qu’elle serait
mise en œuvre dès la demi-finale de Ligue des nations
opposant l’Allemagne au Portugal, le 4 juin.
De son côté, la FIFA a confirmé que la règle serait également appliquée dès le coup d’envoi de la
Coupe du monde des clubs
, prévue aux États-Unis à partir du 15 juin.
Le cas Alvarez: le tournant d’une décision arbitrale rare
Le cas Alvarez: le tournant d’une décision arbitrale rare
Lors du match retour entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid, disputé le
12 mars
, les deux équipes s’étaient départagées aux tirs au but après être restées à égalité sur l’ensemble des deux manches. La séance, remportée par le Real (4-2), avait été marquée par une décision rarissime : l’annulation du tir au but de Julian Alvarez.
Après intervention de la VAR, il a été établi que l’attaquant argentin avait glissé, touchant le ballon du pied gauche avant de frapper du droit. L’arbitre, alerté par la vidéo, a annulé le but.
"Je n’avais jamais vu un penalty refusé par la VAR",
s’était insurgé l’entraîneur de l’Atlético, Diego Simeone. Quelques jours plus tard, il avait exprimé un sentiment
"de colère, de rage et d’injustice".
Dès le lendemain, l’UEFA avait confirmé la validité de la décision
"conformément aux règles en vigueur"
, tout en annonçant l’ouverture de discussions avec la FIFA et l’IFAB pour envisager une éventuelle révision de la règle
"dans les cas où le double contact n’est clairement pas intentionnel".
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