Un homme non vacciné et n’ayant pas voyagé à l’étranger a été infecté par une nouvelle souche du virus, également signalée en Espagne et aux États-Unis.
Les autorités sanitaires néerlandaises ont confirmé la détection du premier cas d’une nouvelle variante du virus de la variole du singe dans le pays, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Jan Anthonie Bruijn, dans une lettre adressée au Parlement.
Selon l’Institut national pour la santé publique et l’environnement (RIVM), l’infection a été détectée le 17 octobre chez un homme non vacciné et n’ayant pas voyagé à l’étranger.
Le patient est actuellement placé à l’isolement, tandis que les services de santé municipaux ont lancé une enquête pour identifier les personnes ayant été en contact avec lui, a rapporté la chaîne publique NOS.
Bruijn a précisé que cette nouvelle souche, désignée sous le nom de variante 1b, a également été identifiée en Espagne et aux États-Unis. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) surveillent de près la situation.
Le RIVM a rappelé que la variole du singe se transmet principalement par contact cutané et provoque généralement des lésions douloureuses, de la fièvre, des douleurs musculaires et de la fatigue.
La vaccination des personnes à haut risque se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, le gouvernement néerlandais devant décider ultérieurement s’il convient de prolonger la campagne.
Depuis 2022, les Pays-Bas ont recensé plus de 1 300 cas de variole du singe, à la suite d’une épidémie mondiale apparue il y a trois ans.
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