
Après une première confrontation difficile face à Benfica, le Barça de Jules Koundé doit redoubler d'efforts pour assurer sa qualification en Ligue des champions.
Indéboulonnable latéral droit de Barcelone, Jules Koundé, qui exploite de plus en plus ses qualités offensives, fait face à un nouveau défi mercredi en huitièmes de finale de la Ligue des champions à Lisbonne, quelques semaines après y avoir frôlé la correction contre Benfica.
Le géant catalan, d'abord plombé par des erreurs défensives, avait fini par doucher le club portugais sur le gong (5-4), grâce à un but à la dernière seconde du Brésilien Raphinha.
Avec un bloc positionné très haut, une ligne défensive misant systématiquement sur le piège du hors-jeu et une volonté d'attaquer jusqu'à la dernière minute, quitte à se faire contrer, comme la semaine passée contre l'Atlético Madrid (4-4), le technicien allemand ne laisse aucune place à l'erreur.
Et ses hommes, dont Koundé lui-même, en avaient commis beaucoup trop ce soir-là au stade de la Luz pour pouvoir mettre en place leur jeu sereinement.
Les Catalans, nouveaux leaders du championnat espagnol, devront néanmoins tout faire pour les éviter mercredi afin de ne pas se compliquer la tâche avant le match retour au stade olympique de Montjuïc.
Passeur insoupçonné
Dans l'idée de l'ex-entraîneur du Bayern Munich, la meilleure façon de bien défendre, c'est d'attaquer... et de récupérer le ballon le plus rapidement possible dans la moitié de terrain adverse.
Encore perfectible mais indispensable, Jules Koundé attaque justement de mieux en mieux et n'a, selon plusieurs statistiques, jamais évolué aussi haut sur le terrain.
Celui qui reconnaissait récemment dans le podcast de son ami Aurélien Tchouameni avoir eu du mal à centrer correctement à ses débuts professionnels à Bordeaux est aujourd'hui le troisième meilleur passeur du Barça avec huit offrandes, dont une la semaine passée face à l'Atlético en Coupe du Roi.
Une arme supplémentaire pour l'équipe d'Hansi Flick, dont la philosophie a souvent payé jusqu'ici, permettant au quintuple champion d'Europe de s'affirmer comme un candidat sérieux à un sixième titre, même si le chemin, encore long, mène jusqu'à Munich, où se jouera la grande finale fin mai.