Comment Erdoğan a-t-il mis fin au terrorisme ?

16:0012/05/2025, lundi
MAJ: 12/05/2025, lundi
Aydın Ünal

Au cours des derniers siècles, notre peuple a traversé une série de catastrophes. L’État, autrefois souverain d’un vaste territoire s’étendant de la mer Caspienne au détroit de Gibraltar, de Vienne au Yémen, a été repoussé jusqu’en Anatolie. Les défaites, les retraits successifs et les pertes ont profondément entamé la confiance en soi de la nation.Sommes-nous une nation dont la confiance peut être brisée ? Aux IXe et XVIe siècles, des États turcs s’étendaient de la mer de Chine à l’Atlantique.

Au cours des derniers siècles, notre peuple a traversé une série de catastrophes. L’État, autrefois souverain d’un vaste territoire s’étendant de la mer Caspienne au détroit de Gibraltar, de Vienne au Yémen, a été repoussé jusqu’en Anatolie. Les défaites, les retraits successifs et les pertes ont profondément entamé la confiance en soi de la nation.Sommes-nous une nation dont la confiance peut être brisée ? Aux IXe et XVIe siècles, des États turcs s’étendaient de la mer de Chine à l’Atlantique. Karahanides, Petchénègues, Toulounides, Ghaznévides, Seldjoukides, Khwarezmiens, Sultanat de Delhi, Khanat de Djaghataï, Horde d'Or, Sultanat du Bengale, Empire timouride, confédération turcomane des Kara Koyunlu (Moutons noirs), des Ak Koyunlu (Moutons blancs), Safavides, Afsharides, Fatimides, Mamelouks, Empire ottoman, et bien d'autres encore.


Au XIVe siècle, le voyageur Ibn Battûta écrivait qu’il était possible de voyager de Tunis à l’Inde en ne parlant que le turc. Après être devenus musulmans, les Turcs avaient noué des alliances solides avec les peuples de la région, notamment les Kurdes et les Arabes, forgeant des liens fraternels et traçant ensemble les lignes de force de l’histoire. Était-il vraiment possible de les effacer si facilement de cette même histoire ? Ce peuple, qui avait connu les victoires autant que les catastrophes, qui était sorti victorieux de toutes les épreuves, pouvait-il vraiment être réduit à la soumission ?


Et pourtant, ce peuple capable de faire plier Byzance, les Croisés et les puissantes armées d’Asie; ce peuple qui écrivit des épopées à Malazgirt, Mohács, Kosovo, Çaldıran, Ridaniye ou encore aux portes d’Istanbul; qui résista aux invasions mongole et timouride, qui sut mater révoltes et désordres intérieurs pour poursuivre sa route, ce même peuple en est venu à se satisfaire d’une victoire contre une petite armée comme celle de la Grèce.


Pire encore, une organisation terroriste comme le PKK, comparable à une mouche attaquant un géant, a réussi, par ses petites piqûres répétées, à inquiéter une nation déjà fragilisée, ébranlée dans sa confiance. Au point de faire naître dans les esprits une angoisse autrefois impensable:
"Et si nous étions en train de nous diviser ?”

Chaque attaque terroriste a semé la terreur dans le pays, provoquant panique et instabilité. Des gouvernements sont tombés, le coût économique s’est envolé. À mesure que la peur grandissait, la colère aussi s’intensifiait. Une question pourtant mineure, mal gérée sur les plans politique, militaire, économique, social et psychologique, a fini par donner l’illusion qu’
"une mouche avait abattu un aigle"
.

Les services du président Erdoğan à ce pays et à cette nation sont innombrables. Cependant, si l’on devait désigner ce qui est le plus important, il faut reconnaître qu’Erdoğan a permis à ce peuple de retrouver sa confiance, une confiance usée, brisée, effacée, qui s’était repliée et cachée au fil du temps.


Pour Erdoğan, l’histoire de la Türkiye ne commençait pas en 1923. Il était pleinement conscient que cette nation avait entrepris un long voyage, un voyage immense. Sur ce chemin long et sinueux, il savait qu’à côté des grandes victoires, il y avait aussi eu de grandes périodes de déclin. C'est avec la conviction que l’expérience historique profondément ancrée dans l’âme du peuple lui permettrait de surmonter tous les obstacles qu’il avançait.


Chaque barrière qui se dressait devant lui a été franchie avec cette même certitude. Erdoğan n’a pas marché aux côtés de ceux qui disaient
"Ce n’est pas possible, nous ne pouvons pas"
, ni avec les pessimistes et les défaitistes, ni avec ceux qui étaient déjà perdus avant même d’avoir commencé. Il a cheminé avec ceux qui croyaient, avec ceux qui s’étaient dédiés, en se remettant à la volonté divine.

Il a d’abord brisé l'impact démoralisant du terrorisme sur le peuple. Il a empêché l'exploitation des funérailles des martyrs et mis fin à l’ingérence du terrorisme dans la politique. Il a démontré que les petites attaques ne pouvaient pas ébranler une grande nation.


Ensuite, Erdoğan a brisé les monopoles de la production d'armements. Plutôt que de se soumettre à ceux qui refusaient de vendre des armes dans le but de soutenir les organisations terroristes, il a mis l’accent sur l'industrie locale. Il a propulsé la Türkiye au rang de pays capable de produire ses propres armes et, de surcroît, d’en exporter pour influencer le cours des guerres.


Dans les secteurs de l’armée, de la sécurité, du renseignement et dans d’autres domaines de l'État, Erdoğan a courageusement et fermement purgé les traîtres complices du terrorisme. Il a accompli ce que personne n’avait pu faire avant lui, débarrassant le pays du fléau FETÖ.


Mais il ne s'est pas arrêté là: par la diplomatie et en redéfinissant les équilibres régionaux, il a frappé un par un les financements du terrorisme.


Sous la direction d’Erdoğan, la nation n’a pas seulement retrouvé son souffle, elle a aussi rappelé que les événements du passé pouvaient se reproduire. Elle a regagné sa confiance en elle.


Aujourd'hui, le progrès réalisé dans la lutte contre le terrorisme est le résultat direct de la confiance que Erdoğan a insufflée à la nation.


Il y avait ceux qui criaient:
"Öcalan va sortir de prison, des concessions seront faites au terrorisme, le pays sera divisé, la Türkiye se rend!"
Mais Erdoğan, avec la confiance qu'il avait en lui-même et qu'il avait transmise à la nation, a fait taire ces voix sans âme, sans volonté, pleines de peur et sous le joug du terrorisme. Il les a marginalisées, les a envoyées dans les poubelles de l'Histoire.

La fin du terrorisme, bien qu’elle ne corresponde pas à une nouvelle Malazgirt, représente la reconstruction de l’esprit de Malazgirt. Les Turcs, les Kurdes et les Arabes levèrent les barrières qui les séparaient et, ensemble, main dans la main, ils reprennent leur place sur la scène de l'Histoire. Quant à Erdoğan, avec l'héritage de l'antique passé, sa foi et sa confiance en soi, il mène la construction d’un avenir radieux.


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